Dans quelques jours, Gentleman Farmer ouvre deux points de vente en affiliation à Chantilly et Limoges. Cela portera à une trentaine le nombre de points de vente à l’enseigne, avec 21 succursales, le reste étant soit en franchise soit en affiliation. La marque de prêt-à-porter masculin a ainsi fait le choix de s’implanter jusque dans des "petites" villes.

Le magasin de Chartres

On sait que le point de vente parisien phare de la rue Marbeuf est en vente. "Nous tenons compte de la rentabilité des points de vente, souligne Cédric Gameiro, directeur du développement et de l’exploitation. Le chiffre d’affaires moyen des magasins est aujourd’hui d’environ 400 000 euros. Il atteint même 550 000 euros à Fontainebleau". Il n’exclut pas non plus une cession, si elle est financièrement intéressante, du point de vente du boulevard Saint Germain tout en envisageant une autre implantation à Paris dans un lieu plus en rapport avec le positionnement "pas pointu mais pas ringard" de Gentleman Farmer. "Notre client de 45 ans veut être dans le coup mais avec une coupe adaptée, du type slim mais pas trop", souligne Cédric Gameiro.

Le profil lui-même des partenaires est varié. A Chantilly, il s’agit d’un ancien responsable d’une enseigne de restauration rapide. Celui-ci envisage d’ouvrir aussi sur Senlis, Compiègne et Beauvais. A Limoges, il s'agit d’une ancienne démonstratrice de grands magasins.
Parallèlement à ces ouvertures, Gentleman Farmer est diffusé dans environ 200 détaillants mutimarques et 40 stands de grands magasins. La marque a aussi prévu en mai prochain l’ouverture d’un cinquième point de vente en centre de marques à prix réduits, dans l’Usine Center de Vélizy Villacoublay.

Enfin, elle fait du e-commerce via BrandAlley et le site de chaussures Zalando et deux fois par an pilote des opérations de déstockage chez Vente-privée dont elle fut un des premiers clients. Il n’est pas programmé aujourd’hui un site de e-commerce en direct. Mais la marque ouvrira un vrai site image dans quelques semaines.
Ainsi, Gentleman Farmer, qui annonce un chiffre global de ventes retail sur la France, stable, d’une quarantaine de millions d’euros (dont 8 millions sur le réseau intégré), entend tourner la page des soubresauts qui ont affecté le départ de la direction d’Anémone Bérès l’an dernier, remplacée par Richard Simonin.