Gérard Darel cherche un compagnon financier et a en confier la mission à la Compagnie Financière Edmond de Rothschild. Laurent Gerbi, fils des fondateurs de la marque, a déclaré aux Echos « étudier la meilleure solution pour la société à son stade de développement ». Ouverture du capital ou adossement à un groupe, le débat est ouvert et l’hypothèse d’une vente n’est pas totalement écartée si une « opportunité majeure » venait à se présenter.

La maison familiale, fondée en 1971 par Gérard Gerbi et Danièle Darel, porte de nouveaux projets particulièrement ambitieux. Avec le développement à vitesse accélérée de ces dernières années, la marque de prêt-à-porter met l’accent sur son développement retail. Aujourd’hui, l’enseigne compte 140 boutiques, corners compris, à travers 40 pays principalement européens. Elle est également distribuée dans près de 1 200 multimarques dont 700 hors de la France. Les points de vente étrangers totalisent 30 % de son chiffre d’affaires. En trois ans, il est passé de quelque 105 millions à presque 160 millions en 2007.

L’intention aujourd’hui est de partir s’étoffer au-delà de nos frontières. Gérard Darel n’est toujours pas présent outre-Atlantique et seule la maroquinerie a pénétré le marché nippon. Et Laurent Gerbi de préciser aux Echos que ce déploiement international « demande des investissements lourds et il ne faut pas faire d’erreur. » La France n’est pas en reste pour autant. La maison ambitionne plusieurs ouvertures et un maillage serré du territoire d’ici à la fin de l’année.