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18 févr. 2014
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Gianfranco Ferré: (presque) fin de partie

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18 févr. 2014

Gianfranco Ferré s’apprête à laisser définitivement l'Italie. Depuis qu’elle a été rachetée en 2011 par Paris Group, société appartenant à la famille Sankari, l’historique marque italienne de prêt-à-porter n'est jamais parvenue à se relancer, perdant progressivement tout ce qui avait contribué à forger son identité pour en faire une marque icône du Made in Italy.

Le dernier défilé de Gianfranco Ferré à Milan en septembre 2013. Photo Pixelformula


Spécialisé dans la distribution de grandes marques sur les marchés du Moyen-Orient et de l’Europe de l’Est, Paris Group s’est emparé de la marque suite au redressement du groupe italien It Holding, qui la détenait. Mais il n'a jamais vraiment investi dans la Maison.

Après avoir fermé la boutique porte-drapeau de la marque située dans la très chic Via Sant’Andrea, à Milan, et démantelé les bureaux du siège historique de Gianfranco Ferré, Paris Group s’est séparé récemment des stylistes Stefano Citron et Federico Piaggi, qui avaient repris la direction artistique du label en novembre 2011 suite à l’arrivée des nouveaux propriétaires.

Fin 2013, l’édifice du siège historique de Via Pontaccio a Milan a été vendu à la marque napolitaine Kiton. En janvier, enfin, la marque a abandonné les podiums dédiés à la mode masculine, tandis qu’elle ne défilera pas non plus avec la femme durant la Fashion Week, qui débute ce mercredi à Milan.

Il y a plusieurs mois avaient cessé également les activités de ITC, l’historique site de production de Gianfranco Ferré à Bologne. L’épilogue est arrivé la semaine dernière, lorsque Paris Group a informé les syndicats de son intention de tout arrêter. L’information a été révélée par le quotidien italien MF Fashion.

"L’entreprise nous a dit officiellement qu’elle souhaitait se désengager totalement de l’Italie, et qu’en ce qui la concerne, l’activité a complètement cessé, puisqu’ils ne maintiendront que les licences qu’ils détiennent déjà depuis un moment", explique dans l’article Roberto Guarinoni, représentant syndical auprès de la Filctem-Cgil de Bologne.

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