Le 30 mai dernier, Gore-tex ( WL Gore & Associés, 35 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010 en France, 2 milliards dans le monde) a convié à Paris la presse à découvrir son travail avec des marques japonaises. L’objectif : montrer que la marque n’est pas uniquement synonyme de technicité mais également de design et de style. Une communication qui s’inscrit dans la stratégie d’un label qui travaille de plus en plus aux côtés des griffes dites de « ville ».

de g à d : veste Nanamica et Visvim

En effet, ses dernières années, Aigle, Barbour ou encore Prada ont ainsi rejoint le portefeuille de 200 marques du fabricant américain de membranes. Un axe stratégique de développement pour un groupe qui fait désormais face à la concurrence des membranes développées par les marques de sport elles-mêmes à l’image de Columbia.

Mais au-delà du vêtement de ville, Gore-tex veut également montrer qu’il est capable de design. La marque a ainsi présenté ses collaborations avec une dizaine de marques japonaises créatives – Gore-tex travaillerait au global avec une cinquantaine de griffes nippones - à l’image des produits développés avec Nanamica via des vestes techniques à la silhouette épurée très masculine ou de celles développées pour Visvim qui jouent notamment la carte de l’imprimé écossais ou du velours.