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Publié le
31 mars 2014
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Gucci réfléchit à un projet de ferme d'élevage de pythons

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Reuters
Publié le
31 mars 2014

PARIS (Reuters) - Gucci réfléchit à un projet de ferme d'élevage de pythons qui permettrait à la marque phare de Kering très consommatrice de ces peaux exotiques de sécuriser de précieux approvisionnements.

Le commerce du python est évalué à environ est estimé à environ un milliard de dollars par an


Jusqu'ici, nombre d'acteurs du luxe ont pris des participations ou racheté certains de leurs fournisseurs, principalement des tanneries, pour s'assurer un approvisionnement prioritaire à l'heure où l'explosion des ventes de sacs dans le monde provoque de fortes tensions sur la demande de peaux exotiques ou de grande qualité. Certains, comme Hermès et LVMH, sont allés plus loin dans la chaîne d'approvisionnement, devenant propriétaires d'élevages d'alligators et de crocodiles aux États-Unis et en Australie.

Aujourd'hui, "Gucci réfléchit à un projet de ferme de pythons", a déclaré lundi Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable de Kering, à l'occasion de la présentation du premier rapport du partenariat pour la préservation des pythons dans lequel le groupe français s'est engagé aux côtés du Centre du commerce international (CCI) et de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Elle n'a pas voulu préciser s'il pourrait s'agir d'une prise de participation dans une ferme existante ou d'une création.

Gucci, deuxième marque de luxe dans le monde derrière Louis Vuitton (LVMH) est très consommatrice de python et doit faire face à une demande croissante, notamment de la clientèle asiatique. "Le python est emblématique de certaines marques, notamment Gucci", a indiqué Marie-Claire Daveu.


Commerce illégal

L'UICN avait dénoncé, dans un rapport de novembre 2012, les pratiques illégales du commerce du python et les menaces pesant sur la préservation de l'espèce, lançant un appel à l'industrie du luxe pour qu'elle apporte son soutien aux travaux de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).

Car le commerce illégal des peaux de python en provenance d'Asie du Sud-Est -principalement lié aux captures d'animaux sauvages dépassant les quotas autorisés- constitue une menace pour la préservation de l'espèce. Ce commerce, qui concerne deux espèces de python, le birman et le réticulé, est estimé à environ un milliard de dollars par an, un montant équivalent à celui du marché légal.

Environ 500 000 peaux de ces serpents sont vendues chaque année, pour un prix de 32 à 35 dollars le mètre. L'Italie, la France et l'Allemagne sont les principaux pays importateurs de python en provenance d'Indonésie, de Malaisie et du Vietnam, mais aussi de Chine ou du Laos.

Kering, qui se veut proactif en matière de développement durable, s'est fixé pour objectif de parvenir en 2016 à ce que ses approvisionnements en peaux précieuses proviennent d'élevages aux meilleurs standards ou d'animaux sauvages dont le prélèvement serait sans impact sur l'espèce. LVMH s'est lui aussi impliqué dans la lutte pour une meilleure traçabilité des peaux de pythons. Le numéro un mondial du luxe a lancé fin 2012 une étude spécifique sur trois ans visant à renforcer cette traçabilité grâce à l'ADN des serpents.

"En plus de respecter toutes les obligations de CITES et d'être très actif sur le sujet, LVMH est en relation rapprochée avec tous les scientifiques qui travaillent dans ce domaine", a indiqué une porte-parole du groupe.

Dans son premier rapport consacré à l'élevage de pythons en captivité, le partenariat Kering-UICN-CCI prône des dispositifs garantissant que les élevages s'opèrent de manière responsable et qu'ils n'encouragent pas le trafic de serpents sauvages présentés comme étant d'élevage. Il juge aussi urgent de développer des techniques de traçabilité permettant de différencier les peaux provenant d'animaux captifs ou d'élevage.

(Edité par Dominique Rodriguez)

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