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H&M dément des accusations d'exploitation de ses ouvriers au Cambodge

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24 oct. 2012

STOCKHOLM, 24 oct 2012 (AFP) - Le PDG du géant suédois du textile Hennes & Mauritz (H&M), Karl-Johan Persson, a démenti mercredi des accusations d'ouvriers d'une usine d'un sous-traitant au Cambodge selon lesquelles le groupe cherche à maintenir des salaires de misère.

Helena Helmersson, responsable du développement durable d’H&M, chez un sous-traitant au Cambodge en octobre 2012

"C'est entièrement faux", a affirmé M. Persson au quotidien suédois Expressen.

Les accusations sont portées dans un documentaire qui doit être diffusé sur la chaîne suédoise TV4 mercredi soir, et dont la teneur a été révélée par la presse.

Selon l'agence de presse TT, le documentaire situe le salaire mensuel à 500 couronnes (58 euros), pour des semaines de 70 heures. Une salariée témoigne pour dire qu'elle ne peut pas faire vivre sa famille avec sa paye. Les journalistes affirment que des ouvriers doivent s'endetter pour survivre.

TV4 s'est rendu au Cambodge à l'invitation de H&M, et est tombé sur une grève pour revendications salariales. D'après la presse suédoise, le documentaire donne l'impression que H&M s'oppose à ces revendications.

Le PDG du groupe a déclaré à Expressen que c'était tout le contraire.

"Nous formons les travailleurs pour leur apprendre à négocier leur salaire avec leurs employeurs", a-t-il indiqué.

"Nous voulons que l'ensemble des travailleurs obtiennent des salaires plus élevés et pour cela nous collaborons avec la classe politique pour faire relever le salaire minimum de sorte à ce qu'ils permettent de vivre. Ensuite nous pouvons aussi suivre le dossier lors d'inspections dans les usines", a-t-il souligné.

hh/cbw/dac

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