Hanky Panky à l'assaut du marché français des dessous

Auteur :

Anaïs Lerévérend

Publié le
7 oct. 2016

L'achat coup de coeur et tendance servi par un merchandising qui désacralise la lingerie, c'est le credo de la marque Hanky Panky. La griffe américaine de dessous compte bien avec cela conquérir le marché français sur lequel elle a lancé cet été une offensive qui prend corps cet automne.

Si elle comptait jusqu'alors quelques points de vente français qui s'approvisionnaient directement auprès du siège américain, la marque a cette fois initié une vraie stratégie de développement avec de premiers agents recrutés pour Paris et le Sud-Est en juillet dernier. Confié au distributeur espagnol et portugais, Sandra & Co, le développement français de la marque est rapide puisque déjà 80 revendeurs multimarques ont pris la marque cet automne.

Parmi les revendeurs, quelques noms célèbres comme le concept store parisien Merci et bientôt le grand magasin Le Bon Marché. Hanky Panky ouvrira chez ce dernier un pop-up store le 17 octobre et ce jusqu'aux fêtes, avant de s'installer dans un corner durable en mai prochain. Dans le même temps, de nouveaux agents seront recrutés pour cette fois couvrir tout l'hexagone en 2017.

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« C'est un bel accueil que la France nous a réservés pour le démarrage, ce marché sur lequel la lingerie est normalement quelque chose de très institutionnel semble changer », explique Sandra Macaya, à la tête du distributeur de la marque. « Notre lingerie très mode, qui réagit vite aux tendances, confortable et facile répond à la nouvelle demande des clientes », affirme-t-elle.

La France est pourtant l'un des rares pays d'Europe dans lequel la marque américaine n'était toujours pas présente. Elle avait pointé le bout de son nez en Italie il y a dix ans déjà et est aujourd'hui présente dans une vingtaine de pays du continent. « En fait, la stratégie d'Hanky Panky est toujours d'attaquer un marché avec une présence en grands magasins, c'est notre principe commercial », explique Sandra Macaya. « Sauf qu'en France, ils sont particulièrement difficiles à convaincre... C'est ce qui fait que cela a pris du temps jusqu'à ce qu'enfin, nous tombions d'accord avec Le Bon Marché », conclut-elle.