Hollister prié de rallumer la lumière

Le concept boutique Hollister a ses signes distinctifs : pas de façade vitrée, une musique pour le moins présente et une ambiance tamisée. Quelques halos de lumières sur les produits, mais une luminosité globalement assez faible qui a attiré l'attention de l'inspection du travail.

Après avoir déclenché une polémique quant à ses critères de recrutement des vendeurs, le groupe Abercrombie & Fitch est de nouveau dans le collimateur. Le journal Ouest-France a ainsi fait état d'une nouvelle procédure en cours devant le tribunal de Nantes.

Lors d'un contrôle en 2013, à la boutique du centre commercial Atlantis, un inspecteur du travail a relevé « un éclairage non conforme », nuisant aux conditions de travail des salariés.

Entendue ce 5 janvier par le tribunal, l'enseigne, qui a reçu plusieurs mises en demeure, conteste celles-ci et espérait obtenir gain de cause du fait d'un vice de forme dans la procédure. Mais, rapporte le journal Ouest-France, « le rapporteur public a rappelé l’importance des normes qui protègent les salariés sur le lieu de travail, normes manifestement pas respectées ».

Une nuisance que conteste l'avocat d'Hollister, puisque les salariés ne travaillent qu'« à temps très, très partiel » (sic). Le tribunal doit se prononcer dans un mois.

Hollister prié de rallumer la lumière

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