Ancien spécialiste du branding à Hong-Kong travaillant sur l’image de marque de PME françaises s’implantant sur le marché chinois, Jason Briggs revient en France et crée une société de broderie au début des années 2000 avec l’ex-directeur de studio Dior, avant de devenir directeur de licences pour Andrée Putman.

A l’aube de ses 40 ans, changement de cap. Le créateur revient à ses premiers amours, la petite maroquinerie pour homme, et ressort un modèle de portefeuille dessiné à 16 ans, qu’il décline en extérieur croco noir et intérieur en veau bleu, vert, rouge, rose, violet ou mauve. Fabriqués en Thaïlande, au sein d’un atelier et ferme à crocodile assurant le tannage et la découpe, ses modèles sortent à 380 (portefeuille) et 195 euros (porte-carte).

"Un accessoire au luxe abordable, explique Jason Briggs, conçu dans les règles de l’artisanat d’art, destiné à devenir un produit de grande diffusion et visant principalement les grands magasins".

Présentée pour la première fois à Tranoï en janvier dernier, la marque de Jason Briggs est rapidement distribuée au Bon Marché, chez la créatrice de bijoux Nathalie Sevikian, chez Holland & Sherry Bespoke à New York et devrait s’installer prochainement dans une chaîne de grands magasins en Turquie. Côté on-line, l’eshop www.jasonbriggs.fr vend également toute la collection.

En plus de la ligne en crocodile - soit 18 références de portefeuilles et porte-cartes -, et celle en galuchat surtout plébiscitée par une clientèle très mode, Jason Briggs présentera dès fin juin à Tranoï et Who’s Next une ligne plus sobre, portefeuilles et porte-cartes toujours en croco, mais déclinés en gris, noir brillant ou mat, ainsi que les premiers modèles pour femme, zippés, et proposés en gris, noir, cognac, rose, violet et rouge.

Pariant sur le volume et poursuivant sa production en Thaïlande, la marque Jason Briggs devrait conserver son positionnement luxe abordable, et présenter ses 48 références en octobre dans son premier pop-up store parisien.

Alexis Chenu