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13 oct. 2014
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Kitsuné en forte croissance

Publié le
13 oct. 2014

A peine ouvert sa deuxième boutique parisienne et troisième lieu, rue Madame, après la boutique de la rue de Richelieu et son café au Palais-Royal, Kitsuné vient de signer une nouvelle acquisition de surface sur Paris. Cette fois rue Condorcet dans le désormais hype 9e arrondissement.

Visuel Kitsuné


Cette boutique présentera dès janvier prochain sur 70 m2 l’homme et la femme de la marque de Gildas Loaëc et Masaya Kuroki. Plus un café.  Elle ouvrira ainsi avant le flagship à venir de la marque boulevard des Filles du Calvaire qui, lui, comptera une surface de 250 m2 et intégrera aussi un café.
 
Kitsuné a également de nouveaux projets à l’étranger. Un magasin à Hong Kong en février 2015, un en juin au Japon à Daikanyama à Tokyo et une seconde boutique à New York en cours de négociation.

La marque revendique aujourd’hui une diffusion à travers plus de 300 points de vente  dans le monde. Tout en précisant : "Le Japon pèse entre 60 et 70 % des ventes", souligne  Gildas Loaëc.
 
Celui-ci  apprécie manifestement l’indépendance de la marque, même s’il souligne que ce n’est pas forcément facile quand on ne se développe que par autofinancement.

Maison Kitsuné au rez-de-chaussée du NoMad Hotel à New York (visuel : NoMad)


Il est vrai que le tandem musical de Kitsuné a manifestement trouvé sa place dans le monde de la mode en peu d'années, avec un chiffre d’affaires attendu sur son exercice 2014-15, clos à fin mars, de 15 millions d’euros.
 
Au-delà de la communauté entourant la marque, Celle-ci touche désormais des clients moins avertis, selon Gildas Loaëc. "A New York, bien sûr, nous touchons nos fans, qui connaissent bien la marque, mais aussi des clients du NoMad Hotel au rez-de chaussée duquel nous sommes installés, explique-t-il. Des gens qui ne nous connaissent pas forcément."
 
Celui-ci admet que Kitsuné ne manque pas d’être courtisé. Et d'insister: "Bien sûr que les groupes de luxe, notamment, nous regardent". Tout en soulignant qu’il n‘est pas à l’ordre du jour pour les deux coéquipiers d’ouvrir le capital.

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