Auteur :
Julie Mangaud
Julie Mangaud
Publié le
26 juin 2008
26 juin 2008
Lamarthe mise sur la féminité et le street art avec Miss.Tic
Auteur :
Julie Mangaud
Julie Mangaud
Publié le
26 juin 2008
26 juin 2008
Lamarthe tourne la page Elettra Rossellini. Si cette égérie correspondait alors à l’univers de la maison, cette dernière écrit pour l’hiver prochain un nouveau chapitre de son histoire, avec aux rênes de la création depuis janvier, Stéphane Verdino.
Miss.Tic et le modèle Lamarthe réalisé à partir de l'un de ses tableaux |
Et ce nouveau chapitre prend vie main dans la main avec Miss.Tic ; cette artiste aussi douée avec les mots qu’avec les images, cette artiste qui depuis des années peinturlure les rues de ses idées. Approchée par Louis Vuitton (pour l’habillage d’une invitation) et par bien d’autres marques pour des partenariats ponctuels, elle partage cette fois sa vision de la vie et des femmes avec Lamarthe.
Le fruit de son imagination, un sac et sa pochette surprennent tout en étant parfaitement cohérents. Exit la candeur, l’angélisme, ô combien chics mais peut-être un peu trop sages, véhiculés par le mannequin et actrice Elettra Rossellini. Place à la désinvolture, au piquant, à l’amour des mots et de leur sens duquel on peut se jouer. Place à la rébellion et à la féminité, en veux-tu, en voilà.
De cette collaboration, qui sera suivie par plusieurs autres au fil des saisons, naissent deux modèles, en toile enduite, plus recommandée pour cette incursion dans le street art. Pour l’occasion donc - et c'est une première -, le cuir disparaît. Tous deux s’animent çà et là du L, en écho à la première lettre de Lamarthe, avec lequel s’amuse Stéphane Verdino afin de rappeler l’une des valeurs de la maison : la féminité. Et d’ailleurs, la phrase sortie de l’esprit de Miss.Tic pour signer la ligne se porte elle aussi garante de cette valeur : « Je crois en l’éternel féminin ».
Commercialisée à des prix inférieurs à 250 euros, cette gamme a mis en apnée les inconditionnels de la marque. C’est la première imaginée par le créateur qui fut, pendant quatorze ans, le bras droit de Renaud Pellegrino.
Fondateur de sa propre griffe qui, dès la présentation des premiers modèles fut un succès sans demi-mesure, il se voit confier une mission de taille : piloter la création d’« une maison de tradition ». Une mission qui apparaît presque comme un nouveau terrain de jeu lui offrant d’autres pistes d’expression. « Cette collection, c’est une évidence. Elle m’est venue immédiatement, naturellement », nous dit-il. Et quand on lui demande vers où il souhaite amener la maison, sa réponse est on ne peut plus claire : « Je veux amener Lamarthe au point qu'elle soit incontournable ».
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com