Son concept évolue. Son parc aussi. Son offre fait la part belle à la fantaisie. Fondé par Edouard Leclerc en 1986 afin de démocratiser l’or, Le Manège à Bijoux regarde en dehors de nos frontières.

Collection 2009 Le Manège à Bijoux avec les créateurs Leonardo Ranucci (g), Madeleine Montaigne & Serge Noël (m), et Olivier Grammatico (d)

En France, il siège au sein de 271 magasins sur les 470 Leclercs existant. Présent en Espagne depuis quatre ou cinq ans, il vient d’arriver en Slovénie et lorgne sur l’Italie, la Pologne et le Portugal où les centres Leclerc sont présents depuis respectivement deux à trois ans et huit à dix ans. Frein numéro 1 : la surface des hypermarchés qui doivent s’étendre aux alentours de 4 000 mètres carrés pour accueillir Le Manège à Bijoux.

Benoît Lusseaud, président de l’enseigne, table sur 2010 pour le premier Manège à Bijoux transalpin, tandis que La Pologne « devrait réagir d’ici à trois ou quatre ans ». Pour le Portugal, aucune prévision n’est encore possible car à l’heure actuelle, les grandes surfaces Leclerc n’excèdent pas 2 500 mètres carrés.

Organisé en cercle, le concept des boutiques – dont la deuxième version est née en 1997, « mais qui n’a cessé d’évoluer depuis » stipule Benoît Lusseaud – voit apparaître une nouvelle version qui donne naissance à un troisième rond : le concept « trois mats ». D’ici à trois ans, soixante-dix Manèges en France graviteront autour de ce nouveau format. Ce qui est déjà le cas de la Slovénie d’ailleurs.

Collection 2009 Le Manège à Bijoux en collaboration avec Florence Lehmann (g) et Chiara Consolini (d)

Autre axe de développement, la fantaisie. Une décision prise il y a un an et demi, « compte tenu du fort développement de l’accessoire ». Aujourd’hui, celle-ci représente 10 % des ventes. 85 % sont réalisés par l’Or et les 5 % restant par les montres (Le Manège à Bijoux a sa propre collection depuis quatorze ans avec le groupe Quantiem).

Sur la majorité des concepts, parmi les 2 000 références commercialisées, 400 sont des bijoux fantaisie. Un nombre qui s’accroît au sein des nouveaux formats où la fantaisie s’impose avec 1 000 références cette fois.

Avec un chiffre d’affaires de 212 millions d’euros en 2007, Le Manège à Bijoux a encore de beaux jours devant lui. Pour 2008, le chiffre devrait gagner 4 % selon Benoît Lusseaud, en sachant que décembre, mois clef, « engendre à lui seul 25 % du chiffre d’affaires dans l’univers de la bijouterie ».