Levi Strauss renoue avec des taux de croissance significatifs. Aux cours des six premiers mois de son exercice, entamé le 1er décembre, le groupe américain a vu ses ventes nettes bondir de 10% à plus de 1,5 milliard d'euros (2,17 milliards de dollars, ndlr). Au cours du deuxième trimestre, clos le 29 mai, Levi Strauss a même enregistré au global un bond de 12% de ses ventes nettes. Sur la période, les ventes nettes ont bondi de 17% sur le Vieux Continent à près de 200 millions d'euros. Mais, à taux de change constant, la hausse s'est limitée à 9%.

Aux Etats-Unis et sur la zone Asie-Pacifique, et cela toujours sans prendre en compte l'évolution des taux de change, les hausses ont été respectivement de 7 et 12%. Pour la direction, ces performances sont imputables à la marque éponyme, mode féminine en tête, et au développement retail. "Au moment où je me retire et passe le relais en septembre à un nouveau CEO, je suis fier de la vitesse atteinte sur le marché", s'est félicité John Anderson, qui donne les rênes du groupe à Chip Bergh, ex de chez Procter&Gamble. Surtout, le manager qui aura passé de nombreuses années chez Levi's, cite, parmi les succès et les initiatives, la campagne globale prévue cet automne et l'expansion de la nouvelle griffe Denizen.

Côté finances, Levi Strauss affiche un bénéfice net de 15 millions, contre une perte nette enregistrée au cours du second trimestre 2010.