Pour son soixantième anniversaire, le maroquinier de luxe Longchamp, fondé en 1948, réédite "LM", les premiers sacs pour dames lancés il y a trente ans. En parallèle, la maison offre le cuir du modèle à l’artiste belge Jean-Luc Moerman qui le revisite.

Collection anniversaire, sac LM customisé par l'artiste Jean-Luc Moerman

Connu pour ses motifs inspirés du tatouage qu’il applique sur tous types de surfaces et de supports, il réinterprète le motif LM originel de Longchamp. Celui-ci se déploie sur les sacs à la manière d’une forme organique et semble se propager. Pour les soixante ans de la maison, soixante sacs ont ainsi été réalisés par l’artiste qui a imaginé pour chacun un motif unique sérigraphié à la main. Ceux-ci seront répartis dans le monde à travers les plus grandes boutiques Longchamp et vendus à partir du 20 août à 4 000 euros pièce.

La mi-août sera également marquée par la sixième campagne de communication avec Kate Moss comme égérie où elle est cette fois rejointe par l’acteur français Gaspard Ulliel. Shootées par Mert Alas et Marcus Piggott, les prises de vues ont été réalisées à Paris sur la terrasse du Café de Flore à Saint-Germain-des-Prés dans une ambiance noire et blanche très cinématographique.

Kate Moss et Gaspard Ulliel prennent la pose pour Longchamp pour l'automne 2008

Bref, une belle actualité qui vient rappeler le caractère unique de Longchamp. Toujours familiale, la société dirigée par Jean Cassegrain, directeur général et petit-fils du fondateur, affiche une forme olympique. Depuis la première boutique ouverte à Paris rue Saint-Honoré en 1988, elle en compte aujourd’hui 110 à travers le monde, sans compter les corners en grands magasins et les magasins multimarques qui la distribuent partout en Europe. Alors que quinze à vingt nouvelles ouvertures auront lieu au cours de l’année 2008.

En 2007, son chiffre d’affaires a atteint les 250 millions d’euros en progression de 15 %, alors que les chiffres du premier trimestre 2008 affichent déjà une progression de 16 % par rapport à l’an passé sur la même période.

Enfin, deux tiers de la production sont encore réalisés en France, avec six ateliers répartis dans le Maine-et-Loire, la Mayenne, la Vendée et l'Orne, soit 750 salariés ; le reste étant fabriqué en Chine, au Maroc et en Tunisie. « L’important est de garder notre capacité à innover et à se réinventer », conclut Jean Cassegrain.