×
5 975
Fashion Jobs
GROUPE CHANTELLE LINGERIE
Contrôleur.se de Gestion Commercial H/F H/F
CDI · CACHAN
BALMAIN
Responsable Collection Merchandising - PAP Homme H/F
CDI · PARIS
BA&SH
Responsable Comptabilité Client F/H
CDI · PARIS
WINNING SEARCH
Contrôleur de Gestion Sociale - H/F - Neuilly-Sur-Seine (92)
CDI · NEUILLY-SUR-SEINE
PAUL MARIUS
Responsable Communication de Mode
CDI · ROUEN
CITYONE - SELECTION
Responsable Des Services Generaux H/F
CDI · PARIS
UNIQLO
Agent de Sécurité et de Prévention Des Pertes (F/H) - Uniqlo Annecy
CDI · ANNECY
PAYOT
Spa Manager
CDI · PARIS
RETAIL CONSEIL
Manager vm (Visual Merch), Marque Luxe Internationale
CDI · PARIS
GROUPE ETAM
Contrôleur de Gestion Supply Chain Confirmé H/F
CDI · CLICHY
SINTEL RECRUTEMENT
Directeur de Production Produit Fini (H/F)
CDI · PARIS
HERMIONE RETAIL AFFILIÉ GALERIES LAFAYETTE
Responsable Visuel Merchandising H/F
CDI · AGEN
PLACE DES TENDANCES
Manager Acquisition H/F
CDI · PANTIN
ATELIER MAREY
Chef(fe) de Produit Développement
CDI · PARIS
LEMAIRE
Coordinateur(Trice) r s e (H/F)
CDI · PARIS
REPETTO
Chef de Produit Soulier et Maroquinerie F/H
CDI · PARIS
SUD EXPRESS
Responsable Régional (H/F)
CDI · PARIS
GROUPE L'OCCITANE
CDI - Contrôleur de Gestion Commercial & Marketing H/F - l'Occitane en Provence
CDI · PARIS
CCLD RECRUTEMENT
Chef de Secteur Wolf Lingerie H/F
CDI · DIJON
SINTEL RECRUTEMENT
Directeur Studio Maquettes 3d H/F
CDI · PARIS
CONFIDENTIEL
Wholesale Area Manager
CDI · PARIS
SUD EXPRESS
Responsable Régional (H/F)
CDI · NANCY
Publicités
Par
AFP
Publié le
3 sept. 2014
Temps de lecture
4 minutes
Partager
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Cliquer ici pour imprimer
Taille du texte
aA+ aA-

LVMH et Hermès font la paix

Par
AFP
Publié le
3 sept. 2014

Paris, 3 sept 2014 (AFP) - Les groupes de luxe LVMH et Hermès ont annoncé mercredi qu'ils avaient mis un terme aux divers contentieux qui les opposaient depuis une prise de participation il y a quatre ans vécue par le second comme une tentative de prise de contrôle rampante.


Visuel AFP


LVMH, qui possède plus de 23 % du capital de son rival, va distribuer l'intégralité de ses actions Hermès à ses actionnaires et s'engage à ne pas acheter de nouveaux titres pendant cinq ans.

L'opération a été structurée de telle sorte à ne pas trop déstabiliser le cours de l'action Hermès, comme aurait pu le faire une vente pure et simple de la participation de LVMH en un seul bloc.

A la Bourse, l'action Hermès a souffert malgré tout, plongeant de plus de 11 % dans les premières transactions avant de se reprendre nettement en fin de séance.

En clôture, le titre a limité ses pertes à 3,43 %, à 253,75 euros. De son côté, l'action LVMH a pris 2,89 % à 136,90 euros, dans un marché en progression de 0,99 %.

"La prime spéculative disparaît pour Hermès, d'où la chute du cours ce matin. En revanche, les investisseurs apprécient la distribution à venir pour les actionnaires de LVMH et (de sa holding) Dior", souligne Barclays Bourse.

Le désengagement du numéro un mondial du luxe, validé par les conseils d'administration des deux groupes, devrait être réalisé "au plus tard le 20 décembre", selon des communiqués rédigés en termes identiques mais diffusés séparément par les deux protagonistes.

Cette pacification des relations entre ces deux grands noms du luxe français intervient à l'issue d'une procédure de conciliation pilotée par le président du tribunal de commerce de Paris Frank Gentin.

L'accord éteint a priori toutes les procédures qui opposaient les deux parties, même si la décision finale appartient à la Justice.

Le numéro un mondial du luxe LVMH avait fait une entrée fracassante dans le capital de son concurrent le 23 octobre 2010, annonçant à la stupéfaction générale détenir 14,2 % de son capital, grâce à l'utilisation de produits financiers sophistiqués.

Ce raid avait mis en évidence des lacunes, depuis lors corrigées, dans la réglementation boursière française et avait valu à LVMH une condamnation historique - mais limitée à... 8 millions d'euros - pour être entré masqué au capital de son rival.

LVMH avait par la suite continué à accroître sa participation pour la porter au-delà de 23 % du capital.

La menace d'une prise de contrôle rampante de son entreprise avait poussé la famille Hermès à rassembler une grosse partie de ses participations dans une holding verrouillant le capital du groupe.

Les deux parties se neutralisaient ainsi mutuellement et ont fini par reconnaître que "la situation n'était pas optimale ni pour les uns, ni pour les autres", a commenté à l'AFP une source proche du dossier.

La normalisation des relations entre les deux groupes va se traduire par une distribution aux actionnaires de LVMH de titres d'une valeur de 6,4 milliards d'euros. Soit l'équivalent de plus de 9 % de la valorisation boursière actuelle de LVMH, ont calculé les analystes de la Société Générale.

L'opération génèrera pour LVMH une plus-value comptable de l'ordre de 2,8 milliards d'euros, montrant que son fondateur Bernard Arnault - l'homme le plus riche de France - n'a pas perdu la main en matière de juteux investissements.

Depuis l'entrée surprise de LVMH au capital d'Hermès, l'action de ce dernier a en effet pris 64 %.

Le gain économique de l'aller-retour de LVMH dans Hermès atteint même 3,8 milliards d'euros, si on ajoute la plus-value de 1 milliard - passée depuis longtemps dans les comptes - dégagée lors du dénouement des instruments financiers qui avaient servi de cheval de Troie au géant du luxe.

Groupe Arnault, la holding patrimoniale de Bernard Arnault, se retrouvera in fine avec 8,5 % du capital d'Hermès, ce qui correspond au prorata de sa participation actuelle dans le sellier, qui est détenue via LVMH et Dior.

Pour Bernard Arnault, ces actions Hermès deviennent "un investissement patrimonial comme les autres, qui va vivre, et peuvent donc être cédées, même si on s'inscrit pour l'instant dans la durée", au regard des excellentes performances de cet investissement, a-t-on ajouté de même source.

Côté Hermès, l'opération permet de retrouver un flottant plus normal pour une société de cette taille : il va passer de 7 % du capital à 30 % du capital, selon la Société Générale. Mais le titre va vivre pendant les prochains mois sous la menace de la vente de gros blocs d'actions qui pourraient provoquer des embardées de son cours de Bourse.

 

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2023 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.