Le 11 de la rue Florentin (VIIIe) se fait l’hôte d’un nouveau de paix parisien, où calme et volupté règnent en maître. Le luxe, aussi. Forte de vingt-cinq années d’expérience dans la coiffure auprès des plus grandes stars, Madeleine Cofano délaisse les compromis, mise sur les détails et ouvre les portes de son tout premier salon. De toute beauté, il se déploie sur 200 mètres carrés et est conçu de telle sorte que même les plus stressés ne peuvent le quitter qu’apaisés.

Salon Madeleine Cofano rue de Florentin à Paris

En entrant, sur la gauche, trônent trois coiffeuses noires dont les miroirs s’élèvent jusqu’au plafond. Puis un autre miroir, cadré de dorures anciennes, donne le ton et introduit un espace emprunt d’un esprit appartement. Au plafond, des capteurs phoniques absorbent les bruits. Doté d’une couche destinée à estomper les résonnances, le sol aussi. Les séchoirs, les plus silencieux du marché, jouent eux aussi le jeu et respectent, tout comme la voix apaisante du personnel habillé en Yves Saint Laurent, la douceur ambiante.

Salon Madeleine Cofano rue de Florentin à Paris

Peu distribués en France, les produits Aveda – avec lesquels Madeleine Cofano travaille en exclusivité – campent au cœur d’un meuble coquillage en fibre de verre blanc pensé par Tommaso Bubla, décorateur italien.

Fauteuils boudoirs pour patienter, massant pour l’instant coloration… Elle n’a rien laissé au hasard. « J’imaginais cet espace en oubliant qui j’étais et en me mettant à la place des mes clientes, en tentant d’anticiper leurs désirs », raconte cette artiste, qui fut, au début des années 2000 et pendant quatre ans, la directrice artistique de Jacques Dessange.

Salon Madeleine Cofano rue de Florentin à Paris

C’est d’ailleurs lui qui lui a donné l’opportunité d’agencer un salon pour y accueillir ses « clientes studio ». Quelques années plus tard, voilà l’un de ses projets réalisé. Un projet qui va lui permettre de donner vie à son rêve. « Je voudrais pouvoir faire partie de ces noms de qualité et d’élégance. Le premier but sera atteint quand je serai une référence pour le grand public. Ce n’est pas un lieu élitiste », conclut cette femme d’ambition qui aime parler de son salon de coiffure comme d'un « salon tout simplement ».