Auteur :
Julie Mangaud
Julie Mangaud
Publié le
3 nov. 2009
3 nov. 2009
Make My D... : une nouvelle boutique créateurs voit le jour à Paris
Auteur :
Julie Mangaud
Julie Mangaud
Publié le
3 nov. 2009
3 nov. 2009
Un nouveau multimarque créateur illumine les Abesses. Eh oui, qui a dit qu'en ces temps délicats, les paris n’étaient pas permis ? Certainement pas Nathalie Bui (ex Barbara Bui, ex Abou d'Abi Bazar) qui nous ouvre les portes de sa boîte aux trésors, baptisée Make My D... (pour Make My Day, fais moi plaisir, en anglais). Un nom qui fait référence à la célèbre expression de Harry Calaggan – alias Clint Eastwood – dans l’inspecteur Harry, au 7 rue La Vieuville (XVIIIe).
Façade de la première boutique Make My D... |
Make My D pourrait aussi bien signifier « Make My Difference » car cette entrepreneuse s’avère bien décidée à rester fidèle à ses goûts, sa culture, son sens de la mode et l’amour des beaux produits, quitte à sortir des sentiers battus. Sa sélection, uniquement féminine pour le moment, plaît déjà. Renhsen, Acquaverde, NoCollection, Mitzu, Lise Lindvig, American Outfitters, Little Marcel, Super Dry… On y trouve une vingtaine de griffes prêt-à-porter, accessoires et chaussures, venues souvent de l’étranger (Uk, Danemark, Espagne…).
« L’idée est de développer des petites marques mode, pointues, abordables et nouvelles dans le quartier », explique notre interlocutrice désireuse de dupliquer le concept dans d’autres coins phares de la capitale. A l’instar de Saint Germain, « pourquoi pas, cela dépend où », nous dit-elle car l’adresse du tout premier Make My D… n’est pas un hasard. « Elle reste confidentielle, à l’écart des grandes chaînes des Abesses », tout en étant on ne peut mieux placée, dans une petite rue pavée, à deux pas du métro.
Détails décoration de Make My D... - Photo : Julie Mangaud |
Le lieu de 70 m² de surface de vente joue l’épure. Subtiles, les touches d’originalité s’offriront au regard des clientes les plus observatrices. Make My Devinette… Comme ces paillettes délicatement saupoudrées par le jeune décorateur Yvan Descieux sur les meubles et les objets chinés par Nathalie Bui.
Au sol, on trouve du parquet en chêne, au mur, d'un blanc immaculé, des miroirs sans cadres. Les cabines d’essayage quant à elles, boudent le blanc et s’habillent d’un joli papier peint anglais.
Efficace, poétique, aéré, cet écrin donne toute sa place au produit et laisse libre cours à l’imagination. Tout comme son nom que l’on peut décliner à souhait : « Make My Dream, Make My Desire, Make My Dress… », s’amuse Nathalie Bui, ravie, tout comme nous, de cette nouvelle aventure.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com