8 947
Fashion Jobs
MAISONS DU MONDE
Business Developer Idf et Grands Comptes
CDI · PARIS
DECATHLON
Product Marketing Manager - Shopping App (F/M/D)
CDI · PARIS
DECATHLON
Cybersecurity Engineer / Customer Experience
CDI · PARIS
VEJA
Employee Experience Coordinator
CDI · PARIS
HERMES
CDI - Responsable Ressources Humaines - la Cate (H/F)
CDI · NONTRON
GROUPE BEAUMANOIR
Gestionnaire d'Applications/si (H/F)
CDI · SAINT-MALO
CHANTAL BAUDRON S.A.S.
Chef de Produit H/F
CDI · TOULOUSE
AIGLE
Responsable Approvisionnements Retail & Digital F/H
CDI · PARIS
EDEN PARK
Attaché Commercial Multimarques Ildf/Nord/Grand Est(H/F)
CDI · PARIS
GROUPE PRINTEMPS
Acheteur Mode Street H/F
CDI · PARIS
VILA FRANCE
Responsable Produit - Vila France
CDI · PARIS
SHOWROOM GROUP
Opérateur/Opératrice Logistique Polyvalent.e (H/F)
CDI · SAINT-WITZ
SHOWROOM GROUP
Chef de Projet Outils Logistiques - H/F
CDI · SAINT-DENIS
SHOWROOM GROUP
Responsable d'Exploitation Logistique - H/F
CDI · SAINT-WITZ
LE TANNEUR & CIE
Chargé(e) Marketplaces (H/F) en CDI
CDI · PARIS
L'ATELIER CUIR - ATC
Chargé(e) de Production
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable Ressources Humaines F/H
CDI · SAINTE-EULALIE
HAYS FRANCE
Responsable Grands Comptes H/F
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable du Contrôle de Gestion – Pôle Revenus d’Exploitation & Marges H/F
CDI · LONGJUMEAU
INTERSPORT
Commercial Clubs et Collectivités (Dép : 89-58-71)
CDI · LUNÉVILLE
RIMOWA
CDI - Senior Product Manager - Hardside - F/H
CDI · PARIS
CHRISTIAN DIOR
Gestionnaire de Stock Regional Distri Center B2B (F/H)
CDI · ORLÉANS
Publicités
Par
AFP
Publié le
7 févr. 2014
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Mary Quant, créatrice qui a bousculé la mode dans le "Swinging London"

Par
AFP
Publié le
7 févr. 2014

LONDRES, 07 fév 2014 (AFP) - Figure du "Swinging London" et audacieuse créatrice de la mini-jupe, la Britannique Mary Quant fête mardi ses 80 ans avec un œil enthousiaste sur la mode actuelle "toute dédiée aux jambes", et sur la condition féminine. Même si elle confesse une certaine nostalgie pour "l'effervescence et l'innovation" du Londres des années 1960, la créatrice à la célèbre coupe au bol juge qu'il est "merveilleux d'être une femme à l'heure actuelle".

Couverture de l'autobographie de Mary Quant.


"Les femmes profitent plus que jamais de leur vie", fait valoir celle qui a révolutionné la mode féminine en popularisant la mini-jupe, les collants de couleur et le maquillage, dans une réponse écrite adressée à l'AFP.

"Une nouvelle espèce de superwomen est apparue", s'exclame-t-elle par ailleurs, admiratrice, dans sa dernière autobiographie parue en 2012: "Elles évoluent comme des athlètes et s'assoient comme des hommes, avec les genoux écartés. Leurs enfants prennent le nom de leur mère (...) Elles ont le contrôle".

Elle-même est veuve, a un fils, Orlando, trois petits-enfants et vit dans le Surrey (sud-ouest de Londres), ne faisant que de rares apparitions publiques. Elle a vendu en 2000 à des Japonais sa société de cosmétiques, dont le logo en fleur est restée sa marque de fabrique.

Ses débuts dans le monde de la mode, Mary Quant les fait avec celui qui allait devenir son mari, Alexander Plunket Greene. Son attention est d'abord attirée par le style vestimentaire excentrique du jeune étudiant rencontré sur les bancs de la fac d'art de Goldsmiths à Londres.

En 1955, le couple lance avec un ami la première boutique, Bazaar, dans le quartier de Chelsea alors en pleine ébullition. Le magasin de vêtements et accessoires, ainsi que le restaurant ouvert en sous-sol, deviennent le point de ralliement des jeunes et des artistes. Et attire des célébrités comme Brigitte Bardot, Audrey Hepburn, les Beatles et les Rolling Stones.

Une mode jeune et ludique

Mary Quant crée des robes et des jupes courtes, lignes simples et couleurs vives, qu'elle s'amuse à mettre en scène en composant des vitrines volontiers extravagantes.

"Les messieurs en chapeau melon frappaient sur notre vitrine avec leurs parapluies en criant: +immoral!+ et +dégoûtant!+ à la vue de nos mini-jupes sur les collants, mais les clients affluaient pour acheter", écrit-elle dans son autobiographie.

King's Road, où était installée la boutique, devient un lieu de défilé pour les filles en mini-jupes dans une atmosphère de fête permanente caractéristique de ce "Swinging London" dont Carnaby Street est un autre point névralgique.

Forte de son succès, la styliste ouvre un deuxième magasin londonien, collabore avec la chaîne américaine de grands magasins JC Penney, lance une ligne accessible au plus grand nombre, The Ginger Group.

Adepte des formes géométriques, des pois, des contrastes de couleurs et des jeux de matières, comme le PVC, Mary Quant promeut une mode dépoussiérée, ludique et sans snobisme.

"Il se trouve que mes vêtements collaient exactement avec la mode adolescente, avec la pop, les bars à expressos et les clubs de jazz", commente-t-elle dans "Quant by Quant", sa première autobiographie.

La première autobiographie de Mary Quant en 1967

"Elle s'est trouvée au bon endroit au bon moment", constate Jenny Lister, commissaire chargée de la mode au Victoria and Albert Museum, établissement qui possède une centaine de pièces --vêtements, maquillage, sous-vêtements, patrons-- de la styliste.

La personnalité et le style si reconnaissable de Mary Quant, avec sa fameuse frange brune sculptée par Vidal Sassoon, ont contribué à faire d'elle "la créatrice de mode la plus célèbre de ce pays", juge cette spécialiste.

"Elle avait un comportement intrépide et pouvait faire les gros titres, en parlant de façon provocante de sexualité et de sa vie privée, ce qui allait peut-être de pair avec ses vêtements considérés comme assez scandaleux à l'époque", explique encore Jenny Lister.

Ses héritiers sont désormais à chercher du côté des marques jeunes et grand public, comme Topshop, selon elle.

Par Anne Laure MONDESERT

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.