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2 févr. 2017
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Mim : neuf offres de reprise à la loupe

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2 févr. 2017

Mim s’engagerait-elle vers une relance sous l’œil d’un nouveau propriétaire ? Placée en redressement judiciaire le 23 novembre dernier, l’enseigne de mode à petits prix suscite l’intérêt. Selon des documents que FashionNetwork a pu consulter, le tribunal de commerce de Bobigny a enregistré neuf offres de reprise, dont deux portent sur la quasi-totalité de la société, les sept autres se concentrant sur une partie très restreinte des 270 points de vente encore opérés en propre par la marque, qui appartient depuis 2014 au groupe hongkongais Main Asia.

Mim totalise 270 points de vente en propre, auxquels s'ajoutent 100 boutiques sous contrat d'affiliation. - Mim


Parmi les deux offres plus globales se trouvent celles de Clementy et de HTCI. Clémenty Asset Management, un fonds créé en 2016 par les familles Diaghilev et Bower, se propose de relancer Mim en gardant son positionnement de mode à bas prix ciblant les femmes de 18 à 40 ans, en conservant 227 magasins et 85 % des 1 580 salariés. Si le projet aboutit, Clementy avance le nom de Jean Joseph Jacober pour piloter Mim.

La société française HTCI, créée pour l’occasion par Guy Cohen-Solal et son fils Levi – tous deux conseillers en production textile -, a formulé la seconde offre globale, qui porte quant à elle sur le maintien de 214 points de vente. Concrètement, 48 personnes seraient licenciées après la fermeture de 13 boutiques en propre. HTCI, qui bénéficie du soutien d’un investisseur australien (Alceon Group), aurait l’intention de repositionner la griffe vers une cible plus jeune : les 15-25 ans.

Parmi les sept offres partielles sur les boutiques françaises, quatre repreneurs potentiels se sont alliés afin de ne pas se concentrer sur les mêmes adresses. Ainsi, la société Spodis (JD Sport en France) se positionne sur la reprise de sept points de vente, le groupe ÏDKids (après avoir acquis 19 boutiques MS Mode) en cible cinq, la filiale française de l’enseigne de décoration danoise Flying Tiger Copenhagen en désigne quatre et le groupe Etam deux.

Viennent ensuite les offres pensées individuellement : l’enseigne suisse de mode féminine Tally Weijl a jeté son dévolu sur 27 adresses Mim dans l’Hexagone, le groupe français Mado espère acquérir six boutiques, alors que Philippe Métivier cible cinq points de vente.

L’audience de présentation des offres se tiendra le 7 février prochain. Le Tribunal de Commerce de Bobigny rendra sa décision finale le 28 février prochain. En attendant, une délégation syndicale de Mim a été reçue le 2 février au Ministère du Travail.

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