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24 févr. 2011
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Misericordia élargit son offre aux basiques

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24 févr. 2011

Depuis sa commercialisation il y a 7 ans, la marque péruvienne a su se faire une place sur le marché du moyen/haut de gamme. Avec son parti pris d’une production 100% locale et d'un positionnement mode, Misericordia profite aujourd’hui d’un solide noyau d’adeptes, dont rien moins que Kris Van Assche lui-même. Adopté par plusieurs grands magasins internationaux, la griffe lance aujourd’hui sa toute première ligne de basiques dans l’idée de séduire de nouvelles adresses.

Misericordia
www.MisionMisericordia.com

La ligne se compose de dix références homme et dix références femme, dans des prix avoisinant les 35 euros le t-shirt, et pouvant monter jusqu’à 60-80 euros. "Avec notre tricoteur, on a peu à peu développé des matières propres à la marque, d’où l’idée de les appliquer sur des formes simples mais toujours dans un positionnement luxueux", explique Aurelyen, cofondateur de la marque, pour qui cette ligne est un nouvel argument auprès des détaillants. "Si l’on est accueilli par de grands magasins comme le Bon Marché, Saks, Isetan ou Harvey Nichols, il reste difficile pour certains détaillants de se lancer. Les basiques devraient faciliter le contact".

Une évolution qui va modifier le calendrier de production de l’entreprise, avec l’apparition de commandes en flux continu. Avec sa main d’œuvre 100% péruvienne, l’entreprise produit à ce jour des collections de 55 références homme et 45 références femme. Un catalogue qui devrait s’élargir dans les prochains mois via une nouvelle offre de leggings, de bodys et de sweats. Le tout distribué via 120 points de vente dans une vingtaine de pays, principalement la France, l’Allemagne et le Japon, mais également la Russie, la Chine et le Moyen-Orient.

Misericordia
Aurelyen, dans l'atelier Misericordia de Lima, en 2009 - Photo: FashionMag.com

Et pour l’heure, si l’éventualité de magasins monomarques se pose, elle est loin d’être une priorité. "On aimerait voir une boutique comme celle de Lima à Paris", confie Aurelyen. "Mais la priorité reste l’atelier. S’il suffisait de commander les collections à une usine, cela pourrait se faire. Mais quand on fait soi-même toute la production, cela doit rester la priorité. Sinon, ce serait oublier la base du projet qui a fait naitre la marque". Des valeurs qui ont amené, l’an passé, la griffe à être contactée par Vente-Privée.com. "Nous avons accepté la vente autant pour l’aspect économique que pour l’image", explique Aurelyen. "C’était une vraie reconnaissance, et cela a permis à beaucoup de monde de découvrir notre site MisionMisericordia.com, qui marche très bien en France et ailleurs".

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