Munich Fabric Start mise dorénavant sur l’international. Le salon de tissus et d’accessoires de Munich, qui vient de clore sa 31ème édition, annonce 17 700 visiteurs, soit 7% de plus qu’en septembre 2010, déjà en hausse de 11% par rapport à 2009. "C’est un salon actif, très germanophone avec des visiteurs allemands, suisses et autrichiens. Il est bien placé dans le calendrier", commente d’emblée Stéphane Ziegler, président de Bel Maille.

Le salon de Munich a connu une hausse de 7% de sa fréquentation.

Si la fréquentation étrangère progresse, tous les exposants sont d’accord pour dire qu’à Munich, ils viennent avant tout travailler le marché allemand. Les acheteurs et stylistes de Bugatti, de Digel, de S. Oliver, de One Touch, de Mustang... étaient au rendez-vous. "Nous ressentons déjà une hausse du nombre de visiteurs étrangers, mais, nous allons encore travailler au renforcement de l’internationalisation", explique Frank Junker, de la société organisatrice. En attendant, le rendez-vous munichois a atteint un record en termes d’exposants, avec plus de 800 entreprises.

Parmi les différents espaces du salon, la Blue Zone, dédiée au denim, est certes tardive pour la toile bleue mais a ses adeptes outre-Rhin. "Ici, les clients sont germanophones à 80%. C’est notre première participation au Blue Zone. Nous sortons nos collections en mai. Du coup, Denim by PV est un preview et la Blue Zone permet aux acheteurs de revoir la collection", commente-t-on chez Candiani.

La question des dates est forcément toujours sujet à discussion alors que certaines marques allemandes demandent à leurs équipes de terminer les collections dès le mois d’octobre. "Au final, nous travaillons trois saisons ici", commente un acheteur. Il ajoute que les collections sont souvent des évolutions et ne présentent pas de réelle rupture. "Quand j’ai démarré dans le métier, Interstoff était en novembre. Nous sommes début septembre et la marge de manœuvre n’est pas grande. Nos dates sont bonnes et nous avons bloqué le lieu pour les trois prochaines années", conclut Wolfgang Klinder.