Publicités
Par
Les echos
Publié le
28 juin 2006
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Nike termine son année sur une baisse de ses bénéfices trimestriels

Par
Les echos
Publié le
28 juin 2006

C'est un quart de final Nike-Adidas qui se livrera samedi dans le stade de Francfort. Les groupes américain et allemand, équipementiers respectifs de la Seleçao brésilienne et de l'Equipe de France, au coude au coude dans la remise en jeu du titre du premier équipementier sportif mondial dans le football, se disputent un marché de quelque 3 milliards de dollars...


Wallpaper Nike

L'avantage va certes à Adidas, qui est sur ses terres, et est partenaire de la Fifa depuis 1970, alors que Nike n'est actif dans la catégorie que depuis 1994, mais tout n'est pas perdu pour ce dernier qui a fait du ballon rond l'un de ses principaux axes d'expansion.

Pour l'heure, le groupe de Philip Knight n'a pu terminer son exercice 2006, bouclé à la fin du mois dernier, que sur une baisse de 5 % de son bénéfice net au quatrième trimestre, suite à une charge de justice sur la marque Converse.

Le profit net trimestriel du groupe est passé en un an de 349,5 millions à 332,8 millions d'euros, soit 1,27 dollar par action, le tout dégagé sur un chiffre d'affaires légèrement supérieur aux attentes à 4 milliards de dollars.

En dépit de ces résultats mitigés, également dus à une baisse des performances commerciales en Europe sur le marché des chaussures (- 3 % contre + 10 % pour Puma) et qui n'ont pas tardés à être sanctionné sur le marché gris cette nuit -, le groupe aligne des chiffres annuels de leader.

Il a réalisé un chiffre d'affaires de 15 milliards de dollars (+ 9 %), avec les marques Starter, Converse, Hurley & Cole Haan, soit 1,3 milliard de mieux qu'au dernier exercice, et a dégagé un bénéfice de 1,4 milliard de dollars, contre 1,2 milliard il y a un an.

Son activité reste solide sur son marché domestique et les carnets de commandes pour les six prochains mois atteignent 6,6 milliards de dollars, soit une progression de 5 % par rapport à la même période de l'année dernière.

Une petite victoire du Brésil pourrait tout de même lui donner un vrai coup de pouce de ce côté de l'Atlantique. Les carnets de commandes pour la zone Europe (qui comprend l'Afrique et le Moyen-Europe) ne sont en effet qu'en hausse de 1 %.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Les Echos