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2 janv. 2018
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Pimkie : la rupture conventionnelle collective pour la première fois en action ?

Publié le
2 janv. 2018

Le 22 décembre, la direction de l’enseigne nordiste a confirmé son intention de supprimer des postes en ayant recours à un nouveau type de plan de départs volontaires, la rupture conventionnelle collective (RCC). Cette mesure phare des ordonnances Macron pose question chez Pimkie, une enseigne dont les résultats sont déficitaires depuis 2015 et qui accuserait à ce jour une perte annuelle de 45 millions d’euros.


Collection automne-hiver 17/18 - Pimkie


La mise en place d’un tel plan de réduction d’effectifs – autour de 200 postes sur 1 900, selon des bruits de couloir - doit impérativement se faire en accord entre la direction et la majorité des syndicats, puis être validée par la Direccte. Le projet mené par Eric Foucault, manager du cabinet de retournement Prosphères, nommé directeur général délégué de Pimkie cet automne, sera présenté à l’intersyndicale le 8 janvier, tandis que les négociations débuteront le lendemain. Quatre réunions sont prévues, pour une signature d’accord espérée le 5 février. Une procédure plutôt rapide.

Guy Bouquet, représentant du syndicat CFE-CGC et membre du comité d’entreprise de l’enseigne aux 754 magasins (dont 321 en France), estime qu’un accord pourrait être trouvé. "Dans le cadre de suppression de postes, nous sommes en faveur du volontariat, peu importe le dispositif. Le problème d’un PSE est que les critères sociaux désignent les personnes licenciées. Je reçois beaucoup d’appels de salariés volontaires au départ. Reste évidemment à négocier les modalités : c’est-à-dire la possibilité d’une prime complémentaire et de mesures incitatives concernant la formation ou le reclassement", décrit Guy Bouquet. Les indemnités de rupture dans le cadre de la RCC ne pouvant être inférieures aux indemnités légales dues en cas de licenciement pour motif économique.

Valérie Pringuez, déléguée CGT chez Pimkie, pointe quant à elle le manque de clarté concernant la situation financière de l’entreprise appartenant à la famille Mulliez, qui souhaite, selon elle, éviter les contraintes liées à l’organisation d’un PSE (plan de sécurisation de l’emploi). "Nous ne sommes pas pour la mise en place de cette RCC. Les salariés sont beaucoup moins bien protégés en termes d’accompagnement et le motif économique n’a pas besoin d’être démontré". La CGT a lancé un droit d’alerte pour consulter une analyse précise des finances de Pimkie.

Valérie Pringuez y voit un premier signe de la stratégie plus globale de Fashion3, l’entité créée cette année pour abriter les marques mode des Mulliez (Pimkie, Jules, Brice, Bizzbee, Orsay…). Le cabinet Prosphères a également pris la direction générale de la marque masculine Jules début décembre. Si Eric Foucault le réfute dans les colonnes de La Voix du Nord, la déléguée syndicale estime quant à elle que ce processus pourrait, dans les années à venir, toucher également les autres marques de Fashion3.

Présentée en septembre par le président de la République et applicable au 1er janvier 2018, la rupture conventionnelle collective n’est possible que si plus de 50 % des syndicats (par le biais des voix qui leur ont été confiées dans l’entreprise) se prononcent en faveur du projet. Si seulement 30 à 50 % y sont favorables, un référendum peut tout de même être soumis aux salariés pour faire passer ce plan de départs "à l’amiable".

"Nous sommes les premiers à potentiellement mettre en œuvre ce dispositif et c’est, selon moi, un levier de négociation intéressant. Le gouvernement doit sûrement souhaiter la réussite de ce dossier", devine Guy Bouquet. Pimkie ne sera pas la seule entreprise française à éventuellement tester la rupture conventionnelle collective car PSA, mais aussi la Société Générale, selon Les Echos, pourraient y recourir cette année. 

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