×
Par
Les echos
Publié le
26 oct. 2011
Temps de lecture
2 minutes
Partager
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Cliquer ici pour imprimer
Taille du texte
aA+ aA-

PPR a fait mieux que LVMH dans le luxe au troisième trimestre

Par
Les echos
Publié le
26 oct. 2011

Le groupe PPR a publié, mercredi 26 octobre après Bourse, un chiffre d'affaires au troisième trimestre de son exercice 2011 en hausse de 8% (+7% en comparable) par rapport à la même période un an plus tôt, à 3,9 milliards d'euros. Son grand rival et numéro un mondial du luxe, le groupe LVMH (propriétaire des «Echos») a annoncé de son côté, il y a huit jours, une croissance de 17,6%, à un peu plus de 6 milliards d'euros.

LVMH, PPR
François-Henri Pinault, pdg de PPR

A première vue, il n'y a pas photo entre les deux géants français. Mais, à y regarder de plus près, s'il n'y avait encore la FNAC et Redcats (Redoute, etc.), promis à la vente, pour handicaper les performances du groupe présidé par François-Henri Pinault, les marques de mode et de maroquinerie de PPR ont fait sensiblement mieux que le même pôle chez LVMH.

Ainsi, l'ex-Gucci Group, désormais considéré comme la branche Luxe de PPR, a enregistré une croissance de ses ventes de 23,1% (+24,6% en comparable) au troisième trimestre, à 1,3 milliard d'euros -toutes les marques affichant des progressions de plus de 20% en comparable, quand l'activité mode et maroquinerie de LVMH est ressortie en hausse de 13,8%, à 2,2 milliards.
Le pôle Sport et Lifestyle de PPR a vu lui son chiffre d'affaires croître de 9,9% sur la période, à 924 millions d'euros, soit +10% pour Puma (842 millions) et +7% pour l'américain Volcom (82 millions), intégré pour la première fois dans les comptes de PPR.

Confiance pour 2011

«Nos activités de distribution ont bien résisté dans un contexte dégradé. Tout en restant vigilants, nous sommes confiants», a déclaré le PDG de PPR, François-Henri Pinault, ajoutant que le groupe «a la capacité d'afficher en 2011 une croissance soutenue de son chiffre d'affaires et de réaliser des performances financières supérieures à celles de 2010.»
ANTOINE BOUDET

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2023 Les Echos