Prada : hausse des ventes de 4 % au 1er semestre

Sur le semestre allant de février à juillet 2015, Prada annonce un chiffre d’affaires de 1,823 milliard d’euros, en hausse de 4 % par rapport à la même période en 2014, selon un communiqué publié à l’occasion de ses résultats semestriels préliminaires.

Le groupe de luxe italien, qui détient, au-delà de sa marque phare Prada, la ligne d’habillement luxe Miu Miu et les marques de chaussures Church’s et Car Shoe, a été pénalisé notamment par « une situation économique hostile » en Asie. Mais il est parvenu à compenser ce handicap grâce aux bons résultats engendrés par son canal de vente direct.

La croissance enregistrée par Prada sur les six premiers mois de son exercice fiscal « est entièrement due au réseau de vente retail, qui a plus que compensé la baisse des ventes en gros », souligne en effet la société dans son communiqué.

Sur la période, les ventes au détail ont atteint 1,552 milliard d’euros, grimpant de 8 % par rapport au 1er semestre 2014 et « bénéficiant de l'effet positif des taux de change », indique l’entreprise. A noter, sur ce réseau, les excellentes performances de la ligne jeune Miu Miu avec des ventes bondissant de 19 % (+6 % hors change) et de Church’s (+19 %).

En revanche, les ventes wholesale ont plongé de 14 % à taux de change courant, à 248 millions d'euros. Un recul qui s’explique par « la stratégie de rationalisation du réseau des partenaires multimarques », estime le groupe.

La croissance des ventes retail s’est poursuivie en Europe (+12 % et +11 % hors change) grâce à un important flot de touristes et à la reprise de la consommation sur son marché domestique.

Le chiffre d'affaires a progressé de 12 % au Japon (+5 % à taux de change constant), tandis qu’à taux de change courant, les ventes ont grimpé de 15 % sur le continent américain et au Moyen-Orient.

L’Asie-Pacifique reste le point noir pour le groupe italien, qui évoque « une tendance négative, en ligne avec celle du premier trimestre, toutefois compensée par un effet positif de taux de change », la faiblesse persistante de Hong Kong et Macao constituant le principal point critique dans la région.

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