Premium: une édition réussie mais pas euphorique

Auteur :

Bruno Joly

Publié le
10 juil. 2013

Le Premium, qui vient de se tenir en même temps que le Bread&Butter, a rassuré les visiteurs par son positionnement stable. Pas de grande surprises certes, mais The Station, la gare où se tient la manifestation, a connu une ambiance festive et une fréquentation soutenue. Comme au Bread&Butter, les organisateurs du Premium ne donnent pas de chiffres sur la fréquentation. En baisse légère peut-être. Mais la gare, dont les allées dans certains halls sont étroites, donnaient une impression de densité.

"En réalité, cette édition, c’est comme si les acheteurs venaient par vagues. Nous avons eu des périodes creuses et d’autres bien chargées", commente un exposant. Côté répartition géographique, les Allemands pèseraient seulement 29% de la fréquentation. Les ressortissants d’Europe du Sud 23%. Ceux de France/Benelux 22%. Les Autrichiens et les Suisses ensemble 8%...

Anita Tillmann, fondatrice de Premium, parle de records en terme de fréquentation. Un terme qui pourrait être contesté, à moins que certains visiteurs soient restés sur les aires de repos. "C’est notre première fois au Premium. Nous sommes contents avec pas mal de visiteurs les deux premiers jours du salon. C’est plus simple ici de toucher les prospects suisses, allemands et autrichiens", précise-t-on chez Swildens.

"Ici, nous voyons des Italiens, des Allemands, beaucoup de Suisses. J’ai l’impression qu’il y a moins de grand export sur ce salon", ajoute-t-on chez Bill Tornade.

Mais, en dehors des chiffres, le Premium a rassuré les visiteurs par son portefeuille de marques, dont 30% officiellement étaient là pour la première fois ou de retour. Les grands noms sont restés des jeaneurs américains comme 7 for All Mankind ou J Brand, et des designers allemands comme Michalsky, sans oublier les Scandinaves.