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4 déc. 2020
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Smallable, un développement sain plutôt que l'hypercroissance

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4 déc. 2020

Cécile Roederer, la fondatrice et PDG de Smallable le martèle: à "l’hypercroissance", elle préfère un développement sain et réaliste. Rentable depuis cinq ans, le site de e-commerce dédié à la famille enregistre depuis plusieurs années une progression annuelle d’environ 30% et devrait conclure l’année 2020 sur un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros.


Avec sa sélection "Greenable", le site Smallable accroit son offre de créateurs et de produits écoresponsables - DR


Avec 95% de ses ventes réalisées en ligne, les 5% restants dans sa boutique parisienne du Cherche-Midi, Smallable a donc été relativement épargné par la crise sanitaire: "Il y a eu un petit coup de mou au Royaume-Uni, mais ce sont davantage les effets du Brexit. Et nous enregistrons une croissance aux Etats-Unis et en Asie", indique Cécile Roederer, soulignant que Smallable réalise 65% de ses ventes à l’international. D’ailleurs si le développement d’un parc de magasins n’a jamais été au cœur de la société fondée en 2008, l’ouverture d’un flagship à New York est envisagée, même si la situation sanitaire ralentit certaines velléités.

Pour continuer de croître, Smallable compte davantage sur la fidélité de ses clients. "Notre croissance vient principalement de nos clients. Comme ils sont satisfaits de leurs achats, chaque année ils achètent un peu plus et un peu plus fréquemment. Nous recrutons principalement des femmes enceintes et des futurs parents via le segment bébé. Et comme 80% de nos clients sont des femmes, nous voulons les suivre dans leur cycle de vie", précise Cécile Roederer.

Consacré initialement aux 0-16 ans, Smallable a ainsi progressivement étoffé son offre à l’ensemble de la famille, proposant notamment de la décoration, de la mode féminine et de la cosmétique. Un axe que le site renforce en proposant plus de produits issus de la "clean beauty".

Smallable, qui emploie 80 personnes, semble avoir trouvé sa vitesse de croisière. Une croisière qui se fera cependant désormais sans ventes privées. "Il y a des promotions de façon incessante. A l’heure où les préoccupations sur l’écoresponsabilité sont croissantes, ça devient complétement antinomique. Pour certaines sociétés, les prévisions d’achats tiennent compte des promotions. Il faut qu'un sursaut se produise. Il doit d’abord venir des entreprises qui avec ce modèle de promotions incessantes se fragilisent et s’endettent. Il faut acheter ce que nous sommes capables de vendre sans promotions. Achetons moins, mieux et responsable", conclut Cécile Roederer.

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