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Clémentine Martin
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17 sept. 2021
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JD Sports rebondit et réalise des bénéfices records au premier semestre

Traduit par
Clémentine Martin
Publié le
17 sept. 2021

Les bénéfices de JD Sports Fashion décollent au premier semestre fiscal grâce à une forte reprise de la demande, conséquence de l’assouplissement puis de la fin des confinements.


Photo: Sandra Halliday


Le bénéfice avant impôts s’élève à 364,6 millions de livres (427,09 millions d’euros) pour les six mois allant jusqu’au 31 juillet, contre 41,5 millions de livres (48,61 millions d’euros) seulement l’année passée. Les revenus, quant à eux, se situent à 3,88 milliards de livres (4,54 milliards d’euros) contre 2,54 milliards de livres (2,98 milliards d’euros) en 2020. Le bénéfice brut, de son côté, passe de 45,6% au premier semestre 2020 à 48,5% pour la même période en 2021. Le bénéfice avant impôts et événements exceptionnels marque un record avec 439,5 millions de livres (514,82 millions d’euros), contre 61,9 millions de livres (72,51 millions d’euros) en 2020 et 158,6 millions de livres (185,78 millions d’euros) en 2019.

L’activité aux États-Unis "contribue largement" à ces bons résultats, avec un bénéfice avant impôts et événements exceptionnels en forte croissance, passant de 35,7 millions de livres (41,82 millions d’euros) au premier semestre 2019 à 73,4 millions de livres (85,98 millions d’euros) en 2020 puis à 245 millions de livres (286,99 millions d’euros) pour la même période cette année. Les récentes acquisitions de Shoe Palace et DTLR ont porté leurs fruits et rapportent déjà 72,9 millions de livres (85,39 millions d’euros).

"Toutes les branches de l’activité du groupe ont su utiliser intelligemment les conditions favorables engendrées par la deuxième vague d’avantages fiscaux concédés par le gouvernement fédéral", explique l’entreprise.

Pour les principaux marchés de sa chaîne JD, c’est-à-dire le Royaume-Uni et la République d’Irlande, les performances sont bonnes avec des bénéfices en hausse: 170,8 millions de livres (200,07 millions d’euros) ce semestre, contre 52 millions de livres (60,91 millions d’euros) à la même période en 2020 et 114,9 millions de livres (134,59 millions d’euros) en 2019. Les ventes sont "restées solides grâce au canal digital au premier trimestre, malgré la fermeture temporaire des boutiques. La demande a repris en flèche dès leur réouverture".

Expansion en Europe de l'Est



Hors de ses deux principaux marchés, les nouvelles sont bonnes aussi. Pendant la période, le groupe a pris le contrôle de Marketing Investment Group en Pologne et bénéficie donc pour la première fois d’une présence en Europe de l’Est. Certes, l’ouverture de nouvelles boutiques a été freinée par les restrictions affectant le bâtiment et les travaux d’aménagement sur certains marchés, mais l’entreprise a malgré tout continué de se développer. Au premier semestre, elle a inauguré 21 nouvelles boutiques JD en Europe de l’Ouest et six autres en Asie-Pacifique (quatre en Australie et deux en Thaïlande). Elle possède aussi maintenant 66 boutiques estampillées JD aux États-Unis.

L’entreprise ne manque pas de souligner que sa branche outdoor est à nouveau rentable, avec des bénéfices avant impôts et événements exceptionnels de 10,8 millions de livres (12,65 millions d’euros) pour ce semestre, contre des pertes de 16,8 millions de livres (19,68 millions d’euros) au premier semestre 2020.

Le directeur général Peter Cowgill explique: "Notre groupe continue à montrer sa résistance extraordinaire face aux nombreux défis causés par différents facteurs: la pandémie de Covid-19, le ralentissement des chaînes logistique et d’approvisionnement, la baisse matérielle des niveaux de fréquentation en boutique dans de nombreux pays malgré le déconfinement et les conséquences administratives et financières découlant de la fin du libre échange avec l’Union Européenne. Étant donné la situation, les résultats records de notre groupe au premier semestre sont extrêmement encourageants".

"Nous plaçons une confiance absolue dans notre politique de distribution et dans notre stratégie, et bénéficions d’une plateforme solide pour progresser encore plus".

Et ce n’est pas tout. Le PDG se dit "généralement encouragé par les performances lors des premières semaines du deuxième semestre, malgré une fréquentation toujours trop basse dans de nombreux pays. Si l’on tient compte de prévisions prudentes mais réalistes pour le pic d’activité à venir, malgré l’absence de stimuli aux États-Unis pour le second semestre de l’année et les difficultés mondiales d’approvisionnement à prévoir, nous envisageons actuellement de réaliser un bénéfice avant impôts pour l’année entière d’au moins 750 millions de livres (878,54 millions d’euros)". 

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