En dépit  d’un exercice « compliqué » dû à la chute des monnaies des pays émergents sur lesquels il s’est implanté au premier semestre, Puig espère maintenir ses résultats stables par rapport à l’an passé, selon l’agence de presse espagnole EFE.

C’est ce qu’a déclaré Marc Puig, le Pdg du groupe de mode et de parfums espagnol (Nina Ricci, Paco Rabanne, Jean Paul Gaultier, Carolina Herrera…) en marge des célébrations du centième anniversaire de Puig à l’école de commerce IESE.

L’homme a par ailleurs souligné que l’ouverture en Arabie Saoudite de la filiale du groupe en janvier prochain était maintenue. Concernant d’éventuelles acquisitions, Marc Puig a également expliqué que « rien n’était prévu dans l’immédiat ».

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L’année passée, le groupe – qui compte 4 200 employés et une présence dans 140 pays – a enregistré des bénéfices de 176 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 1,49 milliard d’euros. Puig maintient donc ses objectifs : devenir le troisième groupe mondial de parfumerie sélective d’ici à 2020 avec 12% de parts de marché.

Pedro Nueno, professeur à l’IESE, a pour sa part présenté une étude intitulée « Puig : le second siècle ». Un cas pratique qui donne quatre pistes de développement possible pour Puig : le maintien du modèle actuel en combinant croissance organique et acquisitions, un renforcement dans le secteur de la beauté en ajoutant au parfum le maquillage et les soins, un renforcement également dans la mode ou enfin une concentration sur les parfums mais en réalisant une expansion sur les marchés émergents comme le Moyen-Orient, la Chine et l'Amérique Latine.

Pour  Marc Puig, « aucune de ces pistes n’est à écarter mais certaines sont meilleures que d’autres »...