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23 juin 2017
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Raffaello Napoleone (Pitti Bimbo) : "Le marché de l'enfant est une petite industrie souvent très artisanale"

Publié le
23 juin 2017

Alors que le Pitti Bimbo a fermé ses portes samedi 24 juin accueillant près de 10 000 visiteurs, dont 5 300 acheteurs en léger recul par rapport à la dernière session, FashionNetwork.com fait le point sur cette 85ème édition du salon et sur le marché de l'enfant avec Raffaello Napoleone, patron des salons florentins Pitti Immagine (Pitti Bimbo, Pitti Uomo…).

Raffaello Napoleone photo :Enrico Labriola Enrico Labriola - Enrico Labriola


FashionNetwork.com : Quelles sont les nouveautés de cette 85ème édition du Pitti Bimbo ?  
 
Raffaello Napoleone : Ce qu’il faut souligner tout particulièrement, c’est le fait que ce salon est de plus en plus international. Nous avons 60 % d'exposants internationaux. Cette internationalisation du salon fait d’ailleurs partie de notre stratégie depuis plusieurs années. Nous pensons qu'aujourd'hui, pour servir au mieux les marchés – qu’il s’agisse de l’Europe, du Moyen-Orient ou des Etats-Unis -, il faut absolument proposer une offre internationale. Aujourd’hui, nos exposants viennent de 60 pays.

FWN : Comment faites-vous pour les faire venir ?
 
RN : On voyage, on regarde... Mais étant donné que nous sommes l'une des plateformes de référence, nous sommes surtout beaucoup sollicités. Nous avons donc un comité technique qui vérifie par exemple la conformité des collections. Et puis, grâce au ministère du Développement économique italien, le Pitti bénéficie d’un plan de financement sur trois ans. Grâce à lui, chaque session, dans l’enfant, nous invitons quarante nouveaux acheteurs internationaux et pour l’homme 110 nouveaux acheteurs. Ce fonds a donc pour but de développer la présence internationale.
 
Par ailleurs, sur cette édition, on note aussi la présence de marques bien affirmées. Je pense notamment à Dolce & Gabbana, Roberto Cavalli ou Marc Jacobs. Cela aussi, c’est un grand changement. Jusqu’à présent, pour les marques, l’idée de l’enfant était surtout liée à une licence, mais maintenant, leurs stratégies sont plus précises. Les entreprises sont en train de gérer directement soit la partie design, soit la partie communication. Pour nous, cela veut dire qu’on commence à avoir des relations, pas uniquement avec les licenciés, mais directement avec les grandes maisons.
 
Parallèlement, au sein de nos neuf sessions, nous poursuivons un travail plus pointu sur l’offre. Nous regardons de plus en plus ce qui tourne autour du monde de l’enfant, déco, gadgets… pas uniquement l'habillement. C’est essentiel pour inciter les clients à aller dans les magasins.
 
FWN : Sur cette session, on a noté aussi une présence accrue du nombre de marques de chaussures ?
 
RN : Alors, la raison à cela est assez simple. Jusqu’à présent, les chaussures enfant étaient présentées dans de grands salons spécialisés et les dates de ces salons sont désormais trop tardives par rapport aux nécessités de la distribution, alors, lentement, elles sont venues de façon spontanée vers nous.
 
FWN : Vous avez beaucoup parlé de présence internationale, vous n’avez jamais eu envie de dupliquer vos salons en dehors de l’Italie ?
 
RN : C’est une bonne question et il y a aussi, selon nous, une bonne raison pour ne pas le faire. L’atmosphère que l’on a et que l’on arrive à créer ici à la forteresse (le Pitti Bimbi se tient à la Fortezza da Basso, ndlr) et dans Florence est tout à fait unique et donne une véritable valeur ajoutée. De plus, les grands acheteurs internationaux ne sont pas des milliers dans l’enfant et ils sont présents sur le salon.  
 
FWN : Comment se porte le marché de l’enfant et plus spécifiquement le marché italien ?
 
RN : Dans l’enfant, il y a des marques qui disparaissent, d’autres qui arrivent, c’est vraiment un petit marché, une petite industrie, souvent très artisanale. En Italie, il reste très petit au niveau du chiffre d’affaires et a représenté 2,7 milliards d’euros en 2016, l’homme fait presque 10 milliards d’euros et la femme 13 milliards. C’est d’ailleurs l’homme qui gagne le plus de parts, d’où notre stratégie d’investir davantage sur l’homme avec le Pitti Uomo.
 
FWN : Pour revenir au marché de l’enfant, l’Italie arrive à la dernière place européenne de la natalité, avec moins de huit naissances pour 1 000 habitants, c’est un chiffre qui pousse à s’internationaliser encore davantage ?
 
RN : Si je regarde ce classement, je me dis qu’il faut faire venir davantage d’acheteurs irlandais (l’Irlande arrive en tête de ce classement devant la France, ndlr). Cela paraît être une petite plaisanterie, mais ce sont des chiffres qu’il faut regarder attentivement.

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