En Inde, le créateur Rajesh Pratap Singh, originaire du Rajasthan, poursuit le développement de son réseau de boutiques. La dernière en date a été inaugurée à New Delhi dans le dernier centre commercial à la mode : l’Emporio.

Boutique Rajesh Pratap Singh à New Delhi

De quoi récompenser les efforts de Rajesh Pratap Singh qui s’est lancé dans la mode en 1997. Ses collections, qui s’adressent à l’homme et à la femme, ne renient pas leurs racines. Bien au contraire, elles s’en inspirent. Rajesh Pratap Singh aime les lignes pures et simples, le travail artisanal rattaché à ses origines, tel que le Khadi (coton et laine raffinés, tressés à la main) et le Lehna (cachemire le plus raffiné d’Inde), mais porte aussi une grande attention aux détails.

Si la marque possède déjà six boutiques en Inde et peut être découverte dans de nombreux multimarques, elle propose aujourd’hui un concept de magasin original.
Celui-ci reprend le « projet ciseaux » que le créateur a imaginé pour le salon Tranoï en février 2008. Pour l’occasion, Rajesh Pratap Singh avait construit un Buddha à partir de paire de ciseaux. Sur le même principe, il avait aussi imaginé une moto ayant servi de décoration sur son défilé en Inde de mars 2008. L’intérêt pour ces sculptures ne cessant de grandir, celles-ci furent alors vendues à Los Angeles et 30 % des bénéfices versés à l’ONG "Designing India" qui aide les victimes des attaques de Bombay.

Boutique Rajesh Pratap Singh à New Delhi

Aujourd’hui, le projet ciseaux habille entièrement la nouvelle boutique de New Delhi mais a également servi à construire des portants. Toute blanche, l'adresse prend des allures de cage presque aseptisée et amène le client à découvrir un lieu intime alors que l’on se trouve au troisième étage d’un centre commercial.

Après New Delhi, Rajesh Pratap Singh ouvrira une autre boutique à Jaipur. A l'échelle internationale, le créateur a introduit sa collection à Paris en février 2008 en défilant pendant la Fashion Week. Cette saison, il sera présent en showroom du 1er au 13 mars chez Ana Luiza, 6, rue braque (Paris IIIe).