Après 5 années passées à la tête du style d’une autre griffe scandinave, Bruuns Bazaar, Suzanne Rützou s’est lancée seule en 2000, avec l’idée de créer un univers fort autour de son prêt-à-porter. Passionnée d’art et de design, elle choisit des thèmes riches pour ses collections. L’été, actuellement en boutique, est par exemple inspiré de l’œuvre du peintre autrichien Egon Schiele. Des références ancrées dans le XXème siècle mais aussi dans l’art contemporain et le design.

Rützou Collection automne-hiver 2011/2012

La créatrice dessine un prêt-à-porter pour une femme à son image: urbaine, cultivée, indépendante et affirmée. La première boutique Rützou a ouvert en 2006 à Copenhague, sa ville d’origine. Ville où la griffe défile également chaque saison lors de la Fashion Week.

Une dizaine de pays distribue la marque, en Europe et au Japon. En France, ce sont une cinquantaine de multimarques qui proposent ces modèles au positionnement arty, parmi lesquels l’Abou D’Abi Bazar. Côté prix, il faut compter entre 200 et 260 euros pour une robe en soie, 200 euros pour un pantalon. En 2010, le chiffre d’affaires de la griffe de Suzanne Rützou s’élevait à 6,5 millions d’euros.

Pour continuer à faire vivre ses inspirations et leur donner une vitrine, Rützou édite depuis 2010 un magazine biannuel intitulé "The Chronicle". Une revue entièrement dédiée à ses inspirations artistiques et philosophiques et dont le premier numéro avait pour thème le "réalisme poétique". Celui-ci est notamment distribué chez Merci ou au Palais de Tokyo.