Salvatore Ferragamo recrute l'ex-Gucci Micaela Le Divelec

Auteur :

Dominique Muret

Publié le
23 avr. 2018

Deux mois après le départ de son directeur général Eraldo Poletto, Salvatore Ferragamo se dote d’une nouvelle direction. La maison de luxe florentine, qui a vu ses ventes reculer en 2017, a mis sur pied une nouvelle structure managériale, confirmant Ferruccio Ferragamo dans son rôle de président exécutif, « avec tous les pouvoirs de gestion et d’administration de la société ». Ce dernier sera épaulé par son fils, nommé vice-président, Giacomo Ferragamo, dit James, qui, après des études à New York en marketing et finance, a intégré l’entreprise en 1998 pour s’occuper du produit, ainsi que par Micaela Le Divelec, recrutée en tant que directrice générale (Chief Corporate Officer).

La manager italienne, diplômée en économie à Florence, a débuté en 1992 dans le cabinet EY, spécialisé en audit et conseil, avant d’entrer chez Gucci (Kering) en 1998, où elle a effectué toute sa carrière.

Elle y a occupé différentes fonctions, dont celles de directrice financière et, à partir de 2015, de vice-présidente et de "chief consumer officer", accompagnant la griffe dans sa croissance. En février dernier, Micaela Le Divelec a quitté Gucci à la suite d’une restructuration interne de la maison.

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Elle arrive chez Salvatore Ferragamo dans un moment délicat. Après des années de croissance, la maison florentine cotée à la Bourse de Milan, connaît des difficultés. Elle a notamment vu son bénéfice net chuter de 42,4 % à 114 millions d’euros en 2017, tandis que son chiffre d’affaires a reculé de 3,1 % à 1,39 milliard d’euros. L’administrateur délégué Eraldo Poletto, en place depuis un an et demi à peine, a été remercié il y a deux mois. Il a pris, depuis, la direction du chausseur de luxe américain Stuart Weitzman.
 
Côté style, le designer responsable des chaussures, Paul Andrew, a également pris en charge depuis une saison le prêt-à-porter féminin, tandis que la ligne homme est pilotée par Guillaume Meilland.