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2 nov. 2010
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Sawa ou la tennis "Made in Africa"

Publié le
2 nov. 2010

Sawa est née en mai 2009 de l’imagination de Fabio Di Iorio, Mehdi Slimani (deux anciens du Coq Sportif) et de Frederic Barthelemy. Cette griffe de tennis qui ne joue ni la carte de "la marque communautaire ni celle du commerce équitable" n’en reste pas moins militante et revendique ses origines 100% africaines.

Sawa
Tennis Sawa

En effet, les tennis Sawa sont fabriquées à Douala au Cameroun (Sawa étant le nom de l'ethnie autochtone du littoral de Douala). Les matières viennent quant à elles du Cameroun pour la toile, d'Egypte pour le caoutchouc, et du Maroc et du Nigéria pour le cuir. "Une façon de redynamiser une filière de la chaussure qui se meurt à cause de la fripe et de la super compétitivité des produits asiatiques", souligne-t-on du côté de Sawa.

Côté look, les tennis Sawa (69 euros environ) disponibles de la pointure 37 à 46 jouent la simplicité et le vintage. Des modèles aboutis et conçus pour plaire à un large panel de consommateurs, de l'Afrique du Sud à Londres en passant par Tokyo, New York, Beyrouth ou encore Singapour, où ces chaussures "Made in Africa" sont distribuées dans des points de vente sélectifs.

A Paris, Sawa est présente au BlackBlock du Palais de Tokyo, chez AlterMundi, dans la boutique Amnesty International, et sera présente au printemps 2011 au Bon Marché, au Printemps de l’Homme, au Citadium, chez IT shoes et dans l'ensemble des boutiques Cotélac.

Pour l’hiver 2011, Sawa lancera un co-branding avec la marque Edun (créée par Ali Hewson et son mari Bono, dont LVMH est actionnaire) qui propose une collection textile fabriquée en Afrique.

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