Presque un an après son plus haut historique, l’action Supergroup, cotée à la bourse de Londres, a perdu plus de 60% de sa valeur. Si elle s’est quelque peu revigorée depuis la mi-décembre, c’est certainement grâce à de bonnes ventes sur la période de Noël.

Les ventes des produits Supergroup progressent sur son exercice 2011/2012 - Visuel Superdry

Ainsi, sur le troisième trimestre de son exercice 2011/2012, le groupe affiche une croissance de plus de 25% de ses ventes par rapport à la même période un an plus tôt. Celles-ci atteignent les 102 millions de livres (122 millions d’euros). Son activité retail, qui concerne ses boutiques et concessions au Royaume-Uni et son e-commerce, enregistre une progression de près de 28%, mais seulement de près de 5% à périmètre constant.

Le groupe poursuit les ouvertures à l’enseigne de sa marque phare Superdry, avec l’inauguration de quatre boutiques en Angleterre sur le trimestre, dont un étage de son navire amiral londonien de Regent Street, racheté à Austin Reed début 2011. Son activité "wholesale" a connu une progression de plus de 59% de ses ventes par rapport à janvier 2011 après des mois de novembre et décembre en repli.

"Les ventes retail durant le trimestre ont été mitigées, avec trois dernières semaines de janvier difficiles. Alors que nous continuons d’étendre nos activités retail, wholesale et internet, notre attention se portera sur l’intégration de nos nouvelles gammes au Royaume-Uni et à l’international, précise Julian Dunkerton, PDG de Supergroup. Mais nous visons aussi à réaliser des améliorations sur le volet opérationnel de notre activité".

Sur les trois premiers trimestres, Supergroup affiche près de 239 millions de livres de ventes (+39%) dont 152 millions réalisés par son activité "retail" et 87 millions par le "wholesale" (vente en gros et international). Mais il n’est aucunement mention de sa rentabilité.