
Dominique Muret
11 janv. 2017
Tim Coppens fait ses débuts européens au Pitti Uomo

Dominique Muret
11 janv. 2017
C’est une atmosphère apocalyptique de fin du monde que Tim Coppens a choisie pour dévoiler sa collection automne-hiver 2017-18. Dans le vieil édifice de l’hippodrome de Florence, l’invité d’honneur du salon masculin Pitti Uomo a transposé son propre retour en Europe dans son show, en imaginant un jeune New-Yorkais fan de moto-cross dénommé Max, en référence à Mad Max, voyageant pour la première fois sur le Vieux Continent, où il rencontre la jeune rebelleTequila accompagnée de son cheval blanc…

Diplômé de la Royal Academy of Fine Arts d’Anvers en 1998, le créateur belge, qui est aussi depuis juin 2016 le directeur de la création d'Under Armour Sportswear, a élu domicile à New York, où il a fondé en 2011 sa marque de prêt-à-porter et fait défiler ses collections.
« C’est la toute la première fois que je défile en Europe, où je ne suis pas encore trop connu ni distribué », explique le designer de 41 ans, qui revendique une cinquantaine de clients multimarques, surtout aux Etats-Unis et en Asie. « Cette participation au Pitti Uomo est une grande opportunité pour moi, pour expliquer l’esprit de ma marque », poursuit-il.
Pour mieux faire passer le message, Tim Coppens a organisé sur place une fête after-show avec vidéos et musique, pendant laquelle a été présenté un livre centré sur la collection et son inspiration.

Le label est entièrement produit en Europe, notamment en Italie et au Portugal. Il propose une silhouette axée principalement sur la garde-robe masculine. Un sportswear de luxe, très soigné dans les détails. « Il y a des éléments de sport, mais ce n’est pas une ligne sportive. Je mêle matériaux techniques et coupes plus classiques », résume-t-il.
Les mannequins chaussent des boots de motard à la semelle épaisse et cachent leur regard derrière des lunettes de cyclistes extra-larges. Les vestes en tweed se portent sur des pantalons aux allures de survêtements.
Des manches en tissu technique kaki se greffent sur un gilet tartan à grosse poches imperméables, les blousons sont affublés de gros cols fourrés. Le mot « Acid » vient s’incruster sur la manche d’un tricot en laine. De longues manches en laine. Une maxi robe jaune à fine bretelles se porte avec des manches en laine façon gants glamour.

Présents depuis trois ans au sein des collections, les looks féminins ont doublé cette saison, le designer souhaitant élargir son offre sur ce segment.
« La femme s’inscrit encore dans la continuation de l’homme, avec des silhouettes quasi similaires, mais il y a cette fois davantage de pièces. L'offre est plus complète, avec des robes, des jupes et de la maille. La ligne est destinée à grandir et est réalisée par un nouveau partenaire, le fabricant italien Pier, spécialisé dans le haut de gamme », indique Tim Coppens.
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