Publié le
12 janv. 2011
12 janv. 2011
Tombolini remplace Thierry Mugler rue Etienne Marcel
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12 janv. 2011
12 janv. 2011
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C’est encore moins un hasard quand on sait que la politique du fabricant italien est depuis trois ans de faire exister Tombolini en tant que marque.
Cette entreprise créée en 1964 par Eugenio Tombolini et dirigée par sa fille aujourd’hui, Fiorella, fut pendant de longues années licencié et/ou fabricant pour nombre de griffes comme Cerruti, Romeo Gigli et Smalto. Cette activité représentait même 50% de l’activité à côté du produit Tombolini. Or Mugler vient d’être la dernière licence à s’arrêter.
Une restructuration importante a été menée il y a trois ans. Avec à la clé une forte réduction du chiffre d’affaires. Il est passé de 65 millions d’euros il y a cinq ans à 35 millions aujourd’hui. La différence est que ce dernier chiffre est réalisé uniquement sous le nom de Tombolini devenue marque. Ce nom générique regroupe d’ailleurs plusieurs sous-appellations comme Tombolini Dream, une ligne plus déstructurée.
Globalement, la cible recherchée est l’homme de 30 à 45 ans avec des costumes entre 600 et 900 euros. La collection féminine (10% de l’offre) vise, elle, la femme d’une quarantaine d’années. Tombolini, de par sa qualité de fabricant, met en avant l’identité made in italy. "Nous offrons une image italienne, avec une tradition des matières", souligne Fiorella Tombolini. Le fabricant emploie 350 personnes dans sa région.
Parallèlement, Tombolini a revu sa politique commerciale. Elle a ajouté à son réseau multimarques des boutiques à l’enseigne. Une vingtaine existent dans le monde aujourd’hui: dix en Italie, 3 en Argentine, 2 au Canada, en Allemagne, dans l’Est européen, etc. Il est prévu cette année quatre ouvertures en Europe et six entre Chine et Japon. L’Italie pèse plus de 40% de l’activité.
Sur la localisation de la boutique parisienne, Fiorella Tombolini ne s'inquiète pas malgré un emplacement peu fréquent pour une marque italienne dotée de ce positionnement. Et même si Cerruti a une boutique voisine. "C’est un quartier qui change, souligne-t-elle. Moins agressif que la rue Saint-Honoré par exemple".
Jean-Paul Leroy avec Bruno Joly
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