Woodlife : l’esprit bûcheron à la française

La chemise à gros carreaux reste définitivement l’accessoire phare du vestiaire du bûcheron. En signant, en collaborant avec Dickies, deux modèles de chemises de ce type, rouge et bleu, Woodlife a définitivement ancré son univers.

Les pièces, qui sont référencées par le Citadium, arborent d’ailleurs le logo de la jeune marque française. Le dessin du visage d’un barbu à bonnet avec deux haches s’affiche dans le dos des chemises.

Depuis l’an dernier, Woodlife explore l’imaginaire de la vie de bûcheron avec une collection textile. Outre ses chemises (79 euros) et des vestes (79 euros) réalisées avec Dickies, la marque présente des sweats (70 euros), des t-shirts (39 euros) et des bonnets (25 euros), produits en France et proposés sur son site marchand.

Woodlife a vu le jour en 2011. A l’époque, Aurélien Maravitch, son fondateur, confectionne des accessoires en bois dans son atelier. « Etant originaire d’un quartier qui s’appelle "La Forêt", en Essonne, collé à la forêt de Sénart, aimant porter la barbe, un bonnet et des chemises à carreaux, tout le monde m’a vite surnommé "le Bûcheron", explique l'entrepreneur. Puis j’ai évolué dans ce monde de la mode. A l’époque je travaillais pour la Maison Dior, dans laquelle je suis resté huit ans. Et j’avais vraiment envie de créer mes collections de prêt-à-porter. Nous avons donc décidé de lancer la première collection, qui a de suite été distribuée par Colette, fin 2014. »

A présent, le textile a pris le pas sur l’accessoire. Le vestiaire est pour l'heure uniquement masculin, avec une clientèle féminine adepte d'un style boyish. Et si elle n’est plus présente chez Colette, en 2016, la marque entend étendre son offre, étoffant la relation avec Dickies et créant de nouvelles collaborations.

La marque devrait être présente sur le salon parisien Who’s Next de janvier pour développer son réseau et vise aussi une distribution au Canada et en Scandinavie.

Woodlife : l’esprit bûcheron à la française

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