Ils sont en or 18 carats et peuvent être sertis de diamants, rubis, saphir ou nacre. Ils sont au dandy ce que les pendants d’oreille sont à l’élégante. "Ils", ce sont les boutons de manchette réalisés par Zilli. Pour sa première collection 2008, le maestro de l’habillement haut de gamme pour homme propose soixante pièces de haute voltige, du « classique chic » à la haute joaillerie.

Pêle-mêle de boutons de manchettes Zilli collection 2008

Travail d’orfèvre, les boutons de manchette se déclinent en or jaune, blanc ou rose. Les pierres précieuses choisies ouvrent les portes de la haute joaillerie. Selon les modèles, les diamants blancs, jaunes ou noirs, les rubis de Birmanie, les saphirs bleus ou jaunes du Cachemire ou la nacre de Tahiti s’invitent dans un sertissage délicat. A l’instar de l’habillement et des accessoires de la maison, les modèles peuvent être personnalisés à la demande du client.

Entrepreneur-créateur et président de la marque, Alain Schimel a voulu imaginer des pièces « aux lignes épurées et aux formes géométriques intemporelles ». Pour la création et la confection, le Lyonnais s’est tourné vers des ateliers de la région collaborant avec les grands noms de la place Vendôme. Cercle privé s’il en est, les « petites mains » qui ont façonné les boutons de manchette sont restées secrètes.

Cultivant l’art de l’élégance, Zilli présente chaque paire dans un écrin en acajou gainé de veau. Estampillé Zilli, le cuir arbore le lingot emblématique de la maison. Les boutons de manchettes sont vendus en boutique et dans la plupart des points de vente de la marque, exception faite des aéroports. Aujourd’hui, le Français voyage dans quarante pays, à travers cinq magasins et cent cinquante espaces de vente. Il en tire l’essentiel de son chiffre d’affaires.

Le prix de ces touches de chic ? Il commence à 1 800 euros pour le bouton « classique » en or 18 carats. Pour les modèles plus ambitieux, le montant prend son envol. Une paire en or jaune sertie de diamants dont certains carrés coûte la bagatelle de 22 725 euros. Quand on aime...