
San Marina, Promod, Camaïeu, Pimkie, Bizzbee… Sur un marché en repli, plusieurs chaînes de mode françaises ont récemment revu leur direction. Loin d'être une coïncidence, le signe de profondes mutations dans le secteur.
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San Marina, Promod, Camaïeu, Pimkie, Bizzbee… Sur un marché en repli, plusieurs chaînes de mode françaises ont récemment revu leur direction. Loin d'être une coïncidence, le signe de profondes mutations dans le secteur.
Deux délégués syndicaux, CFDT et FO, ont affirmé samedi avoir arrêté la grève de la faim qu'ils avaient entamée pour demander le retrait du plan social prévoyant la suppression de 466 emplois à Happychic.
Un an après la nomination de Christine Jutard en tant que directrice générale, c’est une membre du pôle Fashion3, ex-dirigeante de la chaîne Claire’s, qui reprend les rênes de l’enseigne en difficulté.
Trois délégués syndicaux ont affirmé lundi avoir débuté vendredi une grève de la faim devant le siège d'Happychic, à Roubaix, pour demander le retrait du plan social prévoyant la suppression de 466 emplois.
Citant notamment les dossiers Pimkie et Happychic, le syndicat a publié un appel à la grève pour obtenir notamment le maintien du dimanche non travaillé et l’abandon des plans sociaux en cours.
En pleine restructuration, le groupe nordiste a recruté l’ex-directeur du pôle marques du groupe Eram pour orchestrer le développement plus autonome de son enseigne mixte de mode jeune.
L’enseigne britannique, qui a vu ses ventes chuter de 13,6 % en 2017/18 sur le marché français, entend y supprimer les deux tiers de son parc et remercier 262 des 496 salariés qu'elle emploie dans l'Hexagone.
Se focalisant sur la fusion de Jules et Brice, le groupe nordiste donne de l'air à sa chaîne mixte Bizzbee et a enregistré plusieurs candidats à la reprise de la jeune marque écoresponsable La Gentle Factory.
Confirmant le plan social touchant 466 personnes et la fermeture de 88 magasins, le groupe nordiste va faire naître en 2020 une enseigne repensée sur le segment du prêt-à-porter masculin et à vocation internationale.
La ministre du Travail Muriel Pénicaud a, pour évoquer le commerce physique, parlé de "métiers du passé", mettant en avant la modernité du commerce en ligne. Différentes fédérations du secteur lui répondent aujourd'hui.