Paris Fashion Week - Printemps/Été 2016 (Carlin Group)

Après quatre intenses semaines de fashion-weeks, les défilés parisiens ont clôturé les présentations printemps-été 2016 par une journée mémorable avec les shows Louis Vuitton et Miu Miu, qui ont littéralement électrisés l’assistance par leurs télescopages virtuoses, dressant le portrait de l’héroïne romanesque de demain. Cela valait bien le coup de tenir jusqu’au bout du marathon :

A l’heure du digital, de la profusion des images et des coupés/collés, les fabuleuses juxtapositions passéistes-futuristes imaginées par Nicolas Ghesquière ou Miuccia Prada mettent en lumière les processus créatifs d’aujourd’hui et apportent une vision réellement renouvelée de la silhouette.

Couture !

Il est savoureux de constater les différences d’interprétation entre créateurs londoniens et parisiens dès lors qu’on parle des influences 80’s. Là où les premiers ont privilégié l’expérimentation ludique, à Paris… on fait dans le chic. En effet, cette décennie mythique correspond à l’âge d’or de la haute-couture parisienne et les designers d’aujourd’hui s’en inspirent avec plus ou moins de littéralité.
 

Des surfaces luisantes, satinées, des couleurs intenses, des volumes so couture, du glam, du chien! Alexis Mabille, tête-de-pont de cette néo-couture contemporaine est comme un poisson dans l’eau, tandis que Guillaume Henry pour Nina Ricci crée la surprise par une interprétation au tempérament affirmée, qui décoiffe les codes de la maison.

Le retour de la sirène

Elle ne marche pas, elle ondule, elle glisse sur le podium, à mi-chemin entre la raie Manta et la méduse.  Le mouvement du corps est souligné par des kilomètres de volants, travaillés dans des matériaux soyeux et mouvants.
 

Après avoir joué les héroïnes latines en mode rouge/noir/blanc à New York, le volant confirme donc son emprise sur la saison printemps-été 16 et annonce fièrement qu’il n’a pas peur de la profusion et de la démultiplication. Bref, on en verra partout !

Sportive ?

En apparence oui, elle arbore une silhouette tonique, une démarche dynamique, une palette de couleur graphique et fraîche, construite autour du blanc. Les lignes sont nettes et précises, articulant subtilement références rétro-sport et design contemporain.
 

Mais en y regardant de plus près, sous ses airs de sportive, cette fille est surtout une fashionista. Démasquée ! Car il s’agit là d’une des tendances majeures de la saison, qui au-delà des formes raconte aussi une intéressante histoire de matières.

Le must-have incontournable

« And the winner is… »
   

Le pantalon en cuir argenté, il est revenu ! Mais en version jambe élargie ou alors boy-friend.
Voilà la pièce statement par excellence, qui vous transforme n’importe qui en it-girl.
Oui, ça fait un peu transpirer. On ne peut pas tout avoir.

Thomas Zylberman Styliste prêt-à-porter femme, Groupe Carlin
carlin-groupe.fr
Retrouver l’analyse globale des fashion weeks avec les confirmations de nos tendances à partir de la semaine prochaine sur notre blog